Festins
Au jardin, c'est la curée !
Tandis que les syrphes (ou d'autres bébêtes plus petites que je n'ai pas vues ?) boulottent l'unique fleur du jeune rosier Charles de Gaulle,
s'ennivrent des arômes du persil géant
et ne disent pas "non" non plus à la grande astrance blanche qui fleurit côté Nord ;
pendant que le papillon blanc se délecte du nectar parfumé de la lavande
et que le rosier Léo Ferré est lui aussi la proie des insectes,
moi je goûte à ma première framberry.
Cet hybride de fraise et de framboise (ils sont trop forts ces généticiens !!!) à la jolie couleur rouge-rosée a plutôt un goût de fraise quand on croque dedans, mais laisse c'est vrai sur la langue un petit arrière-goût de framboise une fois avalé... Amusant. Mais pas très productif et plutôt fragile comparé aux autres plants cultivés à la même place.
Mais bon, vous me connaissez, un truc pareil je n'allais pas laisser passer l'occasion d'essayer, hihi. ;-)
Je n'ai bien sûr pas non plus manqué de faire mes traditionnels portraits des nouvelles roses fraîchement apparues
Il y a Rosenstadt Freising à l'entrée, dont je vous ai montré les boutons récemment, qui est désormais ouvert et perd ses marques fuchsia,
la rose des Cisterciens aux pétales froufroutants bicolores
auquel fait concurrence en matière de pétales fantaisistes ce rosier sans nom reçu en cadeau avec une commande Willemse, ses frisottis lui ayant valu le surnom de "rosier à frous-frous fuchsia n°1" (oui, il y en a un deuxième)
et Aprikola à la jolie couleur pêche (enfin, "abricot", plutôt, si on est logique).
Le "rosier bicolore mystère", lui, certes vous l'avez déjà vu... Mais pas si épanoui. ;-p
Dans le massif devant, les quelques roses du rosier déjà présent avant nous que j'ai inséré dans une colonne qui ont survécu à la pluie peuvent enfin s'ouvrir.
Purple lodge lui se développe vaillament malgré ses voisines qui menacent de l'étouffer (je l'aide un peu en le dégageant de temps en temps quand je passe devant, quand même !) et nous prépare quelques roses pour très bientôt...
Le long de l'allée qui mène à la porte d'entrée, si les géraniums vivaces se développent, ils ne sont -hélas- pas les seuls, et le millepertuis qui normalement est sensé rester de l'autre côté de la haie tente une percée.
Je vais le laisser tant qu'il est en fleur, ça apporte un peu de lumière, mais après il sera plus ou moins gentiment prié de rester à sa place. ;-p
Sur le Triangle aussi, ça fleurit... Je vous passe les détails et vais me contenter de vous montrer un aperçu de l'ensemble.
Mais je ne fais pas qu'observer. Je participe aussi ! Tout comme Sylvain. Aujourd'hui pendant qu'il désherbait entre les petits fruitiers de la haie du fond, je me suis occupée de la colline de la gloriette et du haut du talus vers le hangar. J'ai aussi planté 3 nouveaux plants de lysimaques goldilocks sur la colline, sensées avoir à terme les pieds dans l'eau ou presque avec le ruissellement créé par la pompe quand on l'aura installée, et le chèvrefeuille le long de la gloriette.
Pendant que nous nous activions, Malo lui se vautrait tranquillement dans le canapé...
Probablement pour être en forme lors de la séance de chasse au papillon du soir ! ;-)
Puisque le soleil semble enfin décidé à se montrer, le gros pot de pépinos (melons-poires) qui a passé l'hiver dans la véranda a été sorti sur la terrasse et j'ai mis un autre plant dans un second pot plus petit. On verra bien si on a des fruits cette année...
Pour ceux qui se seraient amusés à compter les bestioles de ma dernière photo-devinette, la réponse tant attendue...
Personnellement, j'ai dénombré pas moins de 18 bébêtes sur le gypsophile !
Le redoux soudain après les pluies diluviennes semble avoir boosté les populations miniatures, ça grouille de partout !