Ça monte
Les plantes, boostées par les pluies récentes et réchauffées par le soleil qui daigne enfin se montrer, croissent à une vitesse phénoménale.
La paon, devant les lanternes vénitiennes (alias du Japon, alias physalis, alias amours en cage, etc.) ne semble pas en croire ses yeux. Il ne voit même plus sa queue ! ;-p
Une fleur orange (probablement une hémérocalle) parvient à peine à dresser la tête au-dessus de la masse verte qui semble vouloir l'engloutir,
tandis que la verge d'or elle est presque complétement ensevelie par le géranium vivace.
Ceux de l'allée qui mène à l'entrée, des géraniums himalayense plenum et sanguineum striatum, poussent bien aussi d'ailleurs !
A leur côté, de jolies fleurs roses que je n'ai pas identifiées en les plantant mais que je crois bien être des dianthus deltoïdes (de petits oeillets, quoi) apportent un peu de couleur vive dans tout ce vert.
De l'autre côté de la haie au pied de laquelle ils sont plantés, c'est le millepertuis qui commence à fleurir.
Ses boutons sont mignons, vous ne trouvez pas ?
On a l'impression que c'est une boîte maintenue fermée par un savant pliage origamique qui s'ouvre en une explosion joyeuse, avec ces étamines exhubérantes sur ces pétales jaune d'or. :-)
Côté Nord, s'il y a moins de couleurs, il n'y a cependant pas moins de vie, et le vert acide des touffes herbacées (le pépiniériste de Saint Memmie n'a pas voulu me dire ce que c'était !!!) tranche sur les ajugas de Fagnières qui commencent déjà à s'approprier leur nouveau territoire en projetant des stolons en tous sens pour faire plein de petits. ;-)
Les astilbes aussi entament leur floraison, ça devrait apporter un peu de gaieté supplémentaire à ce coin ombragé...
En face de ce mini massif au pied du mur, il y a la haie de rosiers...
Et dans celle-ci, aujourd'hui ce sont
une rose blanche d'un "sans-nom" de Willemse, en bonne compagnie puisque c'est le géranium Orion qui pose à ses côtés,
et une rose rouge itou qui font le show.
Sur le masif du robinet, le rosier en place depuis probablement longtemps (je ne serais pas surprise si on me disait qu'il s'agit d'un Queen Elisabeth) offre une floraison classique mais généreuse, bien appréciable
tandis qu'à l'entrée, Rosenstadt Freising poursuit sa métamorphose de couleurs en s'épanouissant.
On ne distingue désormais plus que quelques petits points rose foncé sur l'extrémité des pétales.
Dans le massif devant la maison, malgré les géantes qui l'entourent et menacent depuis quelques temps de l'absorber, Purple lodge a finalement réussi à capter assez de soleil pour fleurir. :-)
Je vous laisse pour aujourd'hui, mais on n'en a pas encore fini avec les rosiers, d'autres sont encore en boutons et promettent de jolies découvertes dans un avenir proche... ;-)