Encore un peu
Bien que l'hiver soit désormais installé (ou devrais-je dire "à nos portes", puisqu'officiellement on est encore en automne !), il y a encore un peu de couleurs au jardin.
Que ce soit grâce à quelques résistantes qui luttent encore pour faire admirer leurs jolies parures,
comme l'achillée millefeuille Cerise queen,
l'Ajania pacifica Gold and Silver,
dont feuilles et fleurs se détachent bien sur le tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol,
mais aussi aux gaillardes, qui ne se lassent pas de fleurir encore et encore,
aux primevères qui m'ont fait cette année une surprenant mais appréciée remontée automnale,
aux pensées et violas qui sont toujours vaillantes
aux astrances blanches installées côté Nord, dont les fleurs ont persisté,
aux quelques fleurs de rudbeckia Prairie sun qui se sont ouvertes après que j'aie scalpé la touffe fanée,
à celles de quelques touffres d'ibéris sempervirens qui ont décidé on ne sait pourquoi de refleurir récemment,
aux physallis dont les cages de dentelles renferment de gourmands trésors
ou qui jouent avec la lumière,
aux quelques bruyères qui daignent pousser malgré le sol qui leur déplaît royalement
(je les déplace peu à peu aux pieds de mes arbustes plantés en pots de terre de Bruyère),
ou aux cyclamens de Naples,
dont on ne saurait dire si ce sont leurs feuilles fantaisie ou leurs fleurs éclatantes qui sont les plus intéressantes,
Grâce aussi aux feuillages panachés de certaines,
comme l'arabette,
Sans être bicolores, d'autres feuillages sont néanmoins originaux et bien appréciés en cette saison pour apporter un peu de fantaisie.
C'est le cas par exemple des feuilles argentées très découpées de la cinéraire maritime,
qui malgré sa réputation de frileuse résiste années après années ici,
ou de celles toutes douces des "oreilles d'ours" (ou "épiaire laineuse", Stachys byzantina pour les latinistes).
Le leucothoe Curly Red frisotte toujours, et prend des couleurs flamboyantes avec le froid.
Les palmes du trachycarpus seront ce week-end protégées par un voile d'hivernage pour avoir le plaisir d'en profiter encore au printemps, alors il est temps de les admirer une dernière fois.
Le jardin est aussi animé par les couleurs vives que prend le feuillage des heuchères en cette saison.
Il y a celles dont je ne connais pas le nom, ce qui ne m'empêche pas d'admirer leurs frisottis pourpres ou pêche, ou les camaïeux de leurs tons caramel ou argentés.
une Côté Nord, achetée à St Memmie,
une donnée par Caroline
une autre peut-être bien aussi,
une achetée au printemps à Cercle Vert après avoir craqué pour son coloris alors framboise bien vif
et une qui était déjà près du bassin quand on est arrivés.
(et qui me fait bien penser à "Marmelade", mais aucune certitude)
et puis il y a les identifiées :
Lime Marmelade,
Boysenberries (de la série Indian Summer),
Midnight rose, aux feuilles pourpre éclaboussées de rose
et la toute récemment installée Blondie (de la série Little cutties) par exemple.
Si le froid et le vent ont dénudé les arbres et arbustes, certains n'en sont pas moins intéressants.
Ainsi les cornouillers apporteront de leur bois rouge
pour le cornouiller Ivory Halo qui enflamme le massif Le Rouge & Le Noir de ses rameaux écarlates,
ou jaune, pour le cornus stolonifera flaviramea installé sur le Massif Champagne,
un peu de gaité dans des massifs qui sans ces touches de couleurs seraient bien mornes jusqu'au printemps.
J'en ai aussi quelques autres au jardin,
comme ce jeune cornouiller Winter Beauty qui participe à l'animation hivernale de la haie :
Les graminées enfin structurent le jardin, lui apportant aussi un peu de couleur pour certaines, et du mouvement pour d'autres.
Les muhlenbergias capillaris sont couverts d'un brouillard rose,
le pennisetum red buttons m'a fait UN gros épis bien dodu,
et le carex testacea Prairie Fire bien qu'encore petit car planté cette année est prometteur.
Dans la lumière, ses pointes orange prennent un éclat spectaculaire.
Niveau évolution du jardin, pas grand-chose en ce moment, si ce n'est que je continue à installer mes bulbes de tulipes et narcisses en prévision du printemps, aménageant au passage certains massifs,
comme celui du Bain d'oiseaux
ou le Nano massif, qui après la coupe du thuya ne se retrouve plus être le plus petit !
Quand je fais mon tour pour aller surveiller la bonne pousse de mes p'tits choux de Bruxelles,
mademoiselle Pépita me suit de près.
Bien qu'elle se fiche pas mal du fait que les héllébores blanches s'empourprent avec le froid
ou que les digitales se soient ressemées de-ci, de-là.
J'ai hâte de les voir fleurir pour voir quelles surprises colorées elles me réservent !
Je vais terminer ce post, probablement pour la dernière fois de l'année, avec encore quelques roses.
Il y a celles qui présentent des boutons qui ne s'ouvriront jamais (à moins peut-être de les prélever pour les mettre en vase),
parfois fortement décolorés par rapport aux tonalités normales de l'espèce,
et celles qui sont encore jolies.
The Fairy rouge,
par exemple, un peu abritée sous le tilleul au niveau du massif Le Rouge & Le Noir,
Rayon de soleil,
qui bien qu'elle ait été déplacée il n'y a pas longtemps bat Léo Ferré pour ce qui est du record de la floraison la plus tardive tout en ayant toujours sa belle couleur jaune,
et enfin la petit Pénéloppe,