Eh non, pas celui qui était à moitié chez nous, puis plus du tout, puis complétement. ;-p Un autre !
Un tas de terre avait été déchargé sur le terrain vague, dans lequel j'ai un peu pioché de quoi construire la colline au-dessus du bassin, la terre étant plus stable (moins sableuse) que celle que le monsieur m'avait déposée près des cailloux. (cf post du 23 mars)
Rassurez-vous, on ne prive personne, pour l'instant ils déchargent des tas de camions de caillasses, sable, terre, craie... Qu'ils étalent ensuite dans un mélange informe.
Eh bien figurez-vous qu'hier matin, quand je me suis levée, il avait complétement disparu.
Sans laisser de traces. Comme s'il s'était volatilisé. Un truc à douter se sa santé mentale, ça ! Le plus étonnant, c'est que la craie sur laquelle il était posé, bien différente de la terre le constituant, n'en porte vraiment aucun résidu. Il n'a pas été étalé mais bien ôté, sans rien laisser. Vraiment étrange.
Et aujourd'hui, quand je suis revenue de Châlons, tout près de notre tas de terre, presque contre notre limite de propriété, il y avait un nouveau tas, 3 fois plus grand, de terre bien noire.
Un peu pleine de branchages/racines, mais vraiment superbe ! J'en veux de la comme ça !
Alors cet après-midi, avant que ce tas-là ne disparaisse aussi, on en a pris un peu pour faire des cercles autour des pieds des fruities, que j'ai modelés pour faire des cuvettes d'arrosage et sur lesquels je sèmerai des fleurs sauvages annuelles.
Regardez la variété des terres qu'on a ici : au fond, la terre surchargée en craie, omniprésente dans le coin, au milieu cette belle terre noire, et au premier plan le tas de terre végétale récupérée la dernière fois, un peu sableuse :
Le tas sur le Triangle a encore une texture différente, plus compacte !
Par contre on a bien galéré car avant d'étaler la terre, il nous a fallu enlever toute la craie que Franck avait décidé de regrouper là, malgré mon avis clairement négatif, et bouchant les cuvettes d'arrosage soigneusement préparées. Et désherber un peu, quand même.
J'ai aussi déplacé le quetschier de Willemse qui n'avait pas repris pour faire de la place au pêcher dans le verger, on verra bien si sur le Triangle (tronqué maintenant) il reprend vie, on ne sait jamais...
Oui, un peu tordu. ça doit être pour ça qu'il était resté en rayon et a fini en promotion. D'ailleurs, pas sûr que ses fruits, déjà formés, tiennent le coup et qu'il donne cette année. On verra bien...
Sauf que... Je ne sens pas ma force, car j'ai cassé net le manche de la fourche !
Tout neuf, on venait de le changer. Je me demande si ce n'était pas de la mauvaise qualité.
Vous allez me dire que c'est plutôt moi qui suis de mauvaise foi, hihi.
Mais je n'ai même pas forcé dessus ! :-o
En parlant de force... Il nous a fallu unir les notres, Sylvain et moi, pour dégager la bâche de Franck de sous le tas de fumier.
On l'a par la même occasion descendu un peu, comme ça on va creuser derrière et mettre des parpaings autour pour le circonscrire à une zone bien délimitée, qu'il soit rangé proprement.
Sinon, à part ça... Il y a vraiment des cinglées partout. Je connais une fille qui par exemple sème des orties, ou récolte dans sa pelouse du lamier pourpre, considéré comme une mauvaise herbe, pour le mettre au pied de ses arbustes de haie afin de ne pas avoir à désherber.
Je la connais même très très bien ! ;-D
Mais, avouez, que sorties de leur contexte, elles ne sont pas si moches, ces petites fleurs... En plus, je me suis renseignée (pour trouver ce que c'était, déjà !) et elles sont bonnes pour la santé !
Pas de gaspillage... Je crois même que je vais recycler en plantes d'ornement dans certains de mes massifs les plantes vert anis qui poussent par-ci par-là et me font penser à des euphorbes. C'en est peut-être, une variété sauvage, d'ailleurs !
En parlant de cinglés.
Revoici les meilleurs ennemis du monde :
Sans arrêt en train de se taper dessus (remarquez, ça les occupe !) mais quand même toujours collés ensemble ! Enfin, Malo surtout suit sa "grande soeur" partout.
Et pour terminer, une photo du skimmia qui m'a irrésistiblement attirée par son divin parfum. Sans que je puisse résister. La meilleure façon de me mener, c'est par le bout du nez ! ;-)
D'ailleurs, les abeilles ne s'y trompent pas non plus.
Je n'en avais encore pas vu cette année, mais quelques heures après avoir posé l'arbuste sur la terrasse, il était tout bourdonnant !