Notre week-end à Saint Quentin
Oui, oui, nous sommes bien rentrés de notre escapade saint-quentinoise ! D'ailleurs je vous ai ramené quelques photos de ces trois jours.
Samedi, nous avons pris la route le matin et dépassé Saint-Quentin vers midi pour nous trouver un petit coin de campagne où pique-niquer.
Nous sommes ensuite allés déposer nos affaires à l'hôtel puis avons gagné le centre-ville.
Où sur la place de l'Hôtel de Ville nous ont accueillis
Maurice Quentin de la Tour
et le son des fanfares qui participeraient au défilé du lendemain présentées une à une au public.
On en a regardé deux ou trois puis abandonné, pour aller visiter l'exposition "L'Histoire en Legos". L'entrée n'était pas très chère (2€/pers.) mais le contenu ne valait pas plus. Intéressant, mais léger...
Pas comme cette reproduction en briques !
Du coup, le tour a été vite fait, bien que nous ayions pris le temps d'admirer les oeuvres et de lire les panonceaux.
Nous avons donc pris à pieds la direction du village médiéval installé à l'occasion des Fêtes du Bouffon, où des passionnés en costumes d'époque reproduisaient les gestes du temps passé.
On a même vu des combats à l'épée en vraie armure ! :-)
J'avais lu que les géants de la ville n'étaient sortis qu'une fois par an, donc je tenais à aller les voir de près. Par chance, ils étaient stationnés sur les Champs Elysées (eh oui !) au bout du village médiéval.
Nous avons donc pu admirer de près Herbert (1996), sa compagne Eléonore (2000) et Maurice (2010), un peu plus petit que les autres qui mesurent environ 5 mètres puisqu'il ne fait "que" 3,7m de haut :
Comme ils étaient à côté du jardin d'horticulture,
nous en avons profité pour faire un tour dans celui-ci.
En regagnant la voiture, nous sommes passés par la basilique,
au plafond vraiment très haut !
Après un repérage (pas évident) de la maison du Parc des marais d'Isle, pour voir où était le point de rendez-vous pour la sortie accompagnée du lendemain, et un arrêt à la guingette de la plage juste à côté pour prendre un verre (de coca périmé pour moi, qui m'a été offert du coup, ainsi qu'une bouteille neuve), nous sommes rentrés à l'hôtel et avons pris notre repas là-bas.
Le dimanche, nous étions prêts à 10h pour la découverte de la faune et de la flore locale.
Dans le parc, nous avons pu observer des nichées de foulques,
un pinson des arbres pas du tout farouche et un joli canard mandarin venu tout seul d'Angleterre
et apprendre que si le canard dort sur une patte,
c'est que les siennes sont mal irriguées, et du coup cela lui permet d'en garder au moins une au chaud.
Le personnel s'étant bien comporté la veille pour mon souci avec le Coca, nous y sommes retournés pour le repas du midi... En nous sentant un peu posés là comme un cheveu sur la soupe car les autres convives étaient des personnes d'âge mûr en tenue de bal, qui ont probablement passé l'après-midi à danser.
Quant à nous, ayant bien apprécié l'aperçu du parc que nous avions eu le matin, nous avons décidé d'en poursuivre l'exploration tout seuls.
C'est ainsi qu'après avoir dépassé les quelques étranges spécimens du mini-zoo
(que c'est doux, un lama fraîchement tondu !)
nous nous sommes embarqués sur une passerelle au décor bien agréable au travers du marais,
croisant au passage d'autres foulques, dont un ayant placé son nid de façon fort esthétique.
Ayant flâné assez longtemps dans le calme de la verdure à peine troublé par les lointains flonflons du Carnaval qui nous parvenaient de temps à autre, celui-ci était déjà bien avancé quand nous avons rejoint le centre-ville.
Du coup nous avons coupé au court dans les rues de la ville pour aller l'attendre plus loin en avant sur son parcours, et même si certains cortèges avaient déjà fini leur tour nous en avons quand même vu pas mal.
Je m'attendais, vu le titre de la manifestation, à des gens costumés, mais en fait c'était une alternance de chars et/ou géants de différentes villes et de fanfares venues d'un peu partout.
Le soir, le restaurant de l'hôtel étant, dimanche soir oblige, fermé, nous avons déniché un petit restaurant asiatique où ma foi j'ai trouvé tout fort bon.
Nous nous sommes cependant dépêchés de terminer le repas et de regagner la ville, le feu d'artifice étant annoncé pour 22h. Seulement, on l'a attendu plus d'une heure, alors qu'il ne faisait pas chaud (ça devait être le début de la retraite au flambeaux à cette heure-là, en fait). Je vous laisse imaginer l'humeur grognonne de Monsieur, qui de surcroît n'aime pas les feux d'artifices.
En plus, c'était certes sympathique mais pas aussi exceptionnel que ce qu'on pouvait attendre à l'écoute des habitants de la ville.
Seulement voilà... Sur le chemin du retour j'ai commencé à me sentir un peu patraque. Arrivée à l'hôtel, violentes douleurs à l'estomac. Et puis pas bien du tout, mal au ventre, couchée direct sans demander mon reste... Je n'ai pourtant pas dormi de la nuit, bien malade, ce qui ne m'arrive quasiment jamais.
Du coup, le lundi je n'étais pas super fraîche, bien que déjà un peu mieux, pour charrier des pierres. Heureusement que le monsieur et son fils étaient là et ont pu aider Sylvain à le faire, car j'ai été complétement inutile !
En plus, après avoir pris la direction de Marles, petit détour sur le chemin du retour pour visiter au passage le Musée des Temps Barbares et son parc de reconstitutions historiques, nous nous sommes aperçus
- que le site n'ouvrait que l'après-midi et
- qu'il n'y avait pas moyen de manger par là-bas le midi.
Tout était fermé dans les environs ! Par chance, ayant finalement décidé d'aller au MacDo le plus proche (vive les MacDo et leurs heures d'ouverture ultra-étendues !) qui n'était quand même pas tout près, nous avons croisé sur la route une friterie.
Ce fut donc des andouillette-frites que nous avons mangées avec un plaisir démultiplié par le fait que nous n'aurions pas à faire 40km supplémentaires pour nous restaurer avant de retourner au musée qui n'ouvrait qu'à 14h (du coup en fin de matinée, Sylvain a fait une petite promenade à pieds dans les environs pendant que je me reposais tant bien que mal, "allongée" entre les deux sièges avant, l'arrière étant occupé par les meulières).
Musée qui aurait pu être plus intéressant si les personnes en costume présentes sur place avaient échangé avec les visiteurs au lieu de boire et parler entre elles. Si à l'intérieur films et panneaux nous ont appris des choses, on s'est sentis un peu abandonnés avec notre papier sur un site qui l'avait l'air tout autant... D'autant plus que nous avons essuyé plusieurs épisodes pluvieux !
Dans le jardin, qui sur le papier avait attisé ma curiosité, les herbes folles envahissaient tout et les plantes n'étaient même pas identifiées correctement ! Pour voir du persil et de la livèche, merci mais je n'ai pas besoin de quitter Somme-Vesle. ;-p
Voilà voilà. En gros, un week-end fort sympathique, malheureusement un peu terni par le fait que j'aie été malade et n'ai pas pu profiter au meilleur de ma forme de la dernière journée. Même si par chance j'ai été sur pieds assez rapidement pour ne pas trop souffrir de la route du retour.