Prem's !
Non, je ne serai pas la première à vous montrer des hellébores cette année.
Les miennes refusent désespérément de s'ouvrir, alors qu'elles me font des promesses depuis la mi-décembre en se parant de boutons... qui ne se décident pas à s'ouvrir.
Je ne serai sans doute pas non plus la première à vous parler des cornouillers dont les bois vivement colorés égaient les massifs d'hiver.
Ni celle qui cette année se réjouira avant les autres de voir comme les pendeloques des noisetiers captent bien les rayons du soleil rasant.
(Noisetier qui par ailleurs accueille un nouveau venu que la ramure dépourvue de feuilles permet de bien admirer)
Par contre, je ne crois pas avoir entendu cette année parler de crocus...
Et les miens commencent déjà à fleurir !
Cette photo-là a même été prise le 5 janvier :
Les anémones aussi pointent leur nez. Enfin je crois qu'il s'agit d'anémones, qu'en pensez-vous ?
Ceux à qui j'en ai parlé m'ont dit que ce n'était pas possible, alors je commence à douter.
Mais ça y ressemble quand même je trouve, alors je serais tentée de dire plus "pas normal" que "pas possible". ;-p
S'il se met à geler ou neiger, ça va leur faire tout drôle !
Quant aux primevères, de plus en plus sont en fleurs.
J'en ai racheté une paire (fuchsia à coeur clair et violet) pour la Garenne,
et des oranges bien vives sont venues compléter celles de l'an dernier qui refleurissent sur le massif Champagne.
Quant à la demoiselle froufroutante du massif Côté Sud, elle déploie ses délicats jupons depuis l'automne sans discontinuer !
A part ça, les euphorbes elles aussi commencent à se réveiller.
J'ai enfin fixé définitivement dimanche l'emplacement du bassin Koï (vous ne devinerez jamais pourquoi j'ai décidé de l'appeler comme ça ! Ah, si ? ;-p)
et installé, avec l'aide de Sylvain qui y a planté une gauthérie dans un mélange terre de Bruyère-terreau, le pot que je me suis offert pour le massif Le Rouge & Le Noir avec le billet offert par Maman à Noël.
Oui, je sais, j'aurais pu passer un coup de chiffon dessus avant de le prendre en photo.
(j'ai même pu, grâce aux soldes chez Cercle Vert, compléter avec des vêtements chauds -chaussettes, veste sans manche et polaire- pour jardiner l'hiver, chouette, non ?)
Je vous laisse, en attendant le retour des beaux jours je vais aller arroser les plantes qui se reposent dans la serre remise en place après son vol plané dû à la tempête du 3.
A bientôt !
Encore un peu
Bien que l'hiver soit désormais installé (ou devrais-je dire "à nos portes", puisqu'officiellement on est encore en automne !), il y a encore un peu de couleurs au jardin.
Que ce soit grâce à quelques résistantes qui luttent encore pour faire admirer leurs jolies parures,
comme l'achillée millefeuille Cerise queen,
l'Ajania pacifica Gold and Silver,
dont feuilles et fleurs se détachent bien sur le tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol,
mais aussi aux gaillardes, qui ne se lassent pas de fleurir encore et encore,
aux primevères qui m'ont fait cette année une surprenant mais appréciée remontée automnale,
aux pensées et violas qui sont toujours vaillantes
aux astrances blanches installées côté Nord, dont les fleurs ont persisté,
aux quelques fleurs de rudbeckia Prairie sun qui se sont ouvertes après que j'aie scalpé la touffe fanée,
à celles de quelques touffres d'ibéris sempervirens qui ont décidé on ne sait pourquoi de refleurir récemment,
aux physallis dont les cages de dentelles renferment de gourmands trésors
ou qui jouent avec la lumière,
aux quelques bruyères qui daignent pousser malgré le sol qui leur déplaît royalement
(je les déplace peu à peu aux pieds de mes arbustes plantés en pots de terre de Bruyère),
ou aux cyclamens de Naples,
dont on ne saurait dire si ce sont leurs feuilles fantaisie ou leurs fleurs éclatantes qui sont les plus intéressantes,
Grâce aussi aux feuillages panachés de certaines,
comme l'arabette,
Sans être bicolores, d'autres feuillages sont néanmoins originaux et bien appréciés en cette saison pour apporter un peu de fantaisie.
C'est le cas par exemple des feuilles argentées très découpées de la cinéraire maritime,
qui malgré sa réputation de frileuse résiste années après années ici,
ou de celles toutes douces des "oreilles d'ours" (ou "épiaire laineuse", Stachys byzantina pour les latinistes).
Le leucothoe Curly Red frisotte toujours, et prend des couleurs flamboyantes avec le froid.
Les palmes du trachycarpus seront ce week-end protégées par un voile d'hivernage pour avoir le plaisir d'en profiter encore au printemps, alors il est temps de les admirer une dernière fois.
Le jardin est aussi animé par les couleurs vives que prend le feuillage des heuchères en cette saison.
Il y a celles dont je ne connais pas le nom, ce qui ne m'empêche pas d'admirer leurs frisottis pourpres ou pêche, ou les camaïeux de leurs tons caramel ou argentés.
une Côté Nord, achetée à St Memmie,
une donnée par Caroline
une autre peut-être bien aussi,
une achetée au printemps à Cercle Vert après avoir craqué pour son coloris alors framboise bien vif
et une qui était déjà près du bassin quand on est arrivés.
(et qui me fait bien penser à "Marmelade", mais aucune certitude)
et puis il y a les identifiées :
Lime Marmelade,
Boysenberries (de la série Indian Summer),
Midnight rose, aux feuilles pourpre éclaboussées de rose
et la toute récemment installée Blondie (de la série Little cutties) par exemple.
Si le froid et le vent ont dénudé les arbres et arbustes, certains n'en sont pas moins intéressants.
Ainsi les cornouillers apporteront de leur bois rouge
pour le cornouiller Ivory Halo qui enflamme le massif Le Rouge & Le Noir de ses rameaux écarlates,
ou jaune, pour le cornus stolonifera flaviramea installé sur le Massif Champagne,
un peu de gaité dans des massifs qui sans ces touches de couleurs seraient bien mornes jusqu'au printemps.
J'en ai aussi quelques autres au jardin,
comme ce jeune cornouiller Winter Beauty qui participe à l'animation hivernale de la haie :
Les graminées enfin structurent le jardin, lui apportant aussi un peu de couleur pour certaines, et du mouvement pour d'autres.
Les muhlenbergias capillaris sont couverts d'un brouillard rose,
le pennisetum red buttons m'a fait UN gros épis bien dodu,
et le carex testacea Prairie Fire bien qu'encore petit car planté cette année est prometteur.
Dans la lumière, ses pointes orange prennent un éclat spectaculaire.
Niveau évolution du jardin, pas grand-chose en ce moment, si ce n'est que je continue à installer mes bulbes de tulipes et narcisses en prévision du printemps, aménageant au passage certains massifs,
comme celui du Bain d'oiseaux
ou le Nano massif, qui après la coupe du thuya ne se retrouve plus être le plus petit !
Quand je fais mon tour pour aller surveiller la bonne pousse de mes p'tits choux de Bruxelles,
mademoiselle Pépita me suit de près.
Bien qu'elle se fiche pas mal du fait que les héllébores blanches s'empourprent avec le froid
ou que les digitales se soient ressemées de-ci, de-là.
J'ai hâte de les voir fleurir pour voir quelles surprises colorées elles me réservent !
Je vais terminer ce post, probablement pour la dernière fois de l'année, avec encore quelques roses.
Il y a celles qui présentent des boutons qui ne s'ouvriront jamais (à moins peut-être de les prélever pour les mettre en vase),
parfois fortement décolorés par rapport aux tonalités normales de l'espèce,
et celles qui sont encore jolies.
The Fairy rouge,
par exemple, un peu abritée sous le tilleul au niveau du massif Le Rouge & Le Noir,
Rayon de soleil,
qui bien qu'elle ait été déplacée il n'y a pas longtemps bat Léo Ferré pour ce qui est du record de la floraison la plus tardive tout en ayant toujours sa belle couleur jaune,
et enfin la petit Pénéloppe,
C'était magique !
Ce matin, avant même de déjeuner, je n'ai pu résister à l'envie de sortir prendre quelques clichés tant la Nature était jolie dans sa parure de givre.
Les végétaux étaient couverts d'une pellicule bien blanche, avec plein de cristaux, comme des milliers de petites aiguilles, on ne voit pas souvent ça ici.
L'anisodontea -qui, oups, n'a pas encore été mis à l'abri pour l'hiver !- a encore quelques fleurs, sublimées par le givre.
Les heuchères voient leur feuilles bordées d'une élégante pellicule blanche,
tandis que les graminées font les belles maintenant qu'elles sont presque les seules au jardin.
Ici par exemple, c'est l'herbe de la pampa et le miscanthus silberfeder dont les plumets sont couverts de glace :
Au fond, le terrain vague voisin est tout blanc !
Du coup, même les mauvaises herbes paraissent jolies.
Ce petit coup de gel a apporté une classe insoupçonnée à la moindre petite plante, qu'il s'agisse d'une euphorbe polychrome un peu fatiguée par sa saison,
ou encore du nandina et du noisetier.
Et si à cause de cette couche blanche, les araignées risquent de se cailler un peu le bout des pattes,
les dernières roses encore présentes au jardin bénéficient d'un regain d'intérêt, elles que j'avais un peu délaissées à cause de la pâleur de leurs derniers pétales.
Le rosier Rayon de soleil s'en sort d'ailleurs pas mal du tout, encore bien jaune malgré la saison bien avancée.
Quant à La Parisienne, elle se prend pour un mousseux !
Côté potager, on a du fenouil congelé,
et un peu plus loin, des bouleaux dont les feuilles d'or bravent encore le froid.
Les décos du jardin aussi sont embellies par le givre, vous ne trouvez pas ?
Devant la maison, quelques plantes apportent encore de la couleur :
le fusain panaché,
mais aussi le berberis pourpre (ici en compagnie de feuilles du pommier Paradis Utopia et de lierre dressé)
sans oublier le vert lumineux du palmier-chanvre.
Qu'il va d'ailleurs me falloir protéger un peu sans tarder je crois...
Certaines plantes enfin, même sans fleurs ni couleurs restent jolies malgré tout pendant la morne saison.
C'est le cas par exemple des gaillardes dont j'ai laissé les coeurs des fleurs fanées, de la santoline petit-cyprès au feuillage bleu-gris et de la fausse giroflée (erysimum).
Enfin bon.
Se balader pieds nus dans ses bottes le matin dehors par ce temps, bien que ce soit très enthousiasmant au vu de la magnificence de la Nature, ce n'est quand même pas un truc qui réchauffe autant (le coeur et l'estomac !) que la raclette partagée hier avec un jardinier du Nord venu faire connaissance "en vrai" après avoir sympathisé sur le Net.
C'était la première fois que nous faisions une raclette depuis plus de trois ans !
Eh oui, nous avons appris récemment que le fromage à raclette contenait moins de 1% de lactose.
Je vais donc pouvoir en manger de temps à autre, comme le comté affiné de plus de 6 mois et quelques AOP dont le processus d'affinage fait disparaître totalement le lactose naturellement.
Une bonne nouvelle, n'est-ce pas ? (pour la gourmande que je suis surtout hihi)
Bouh !
C'est Halloween !
Quelque chose me dit que cette soirée va être horrible...
Comment je le sais ?
Eh bien, il y a des signes qui ne trompent pas.
Ces chauve-souris qui se sont posées sur la porte d'entrée, par exemple.
Ou encore ces pommes dignes de la sorcière de Blanche-neige dans le verger.
Même l'herbe prend des couleurs sanglantes ! (ce qui est normal, vous allez me dire, pour une Imperata cylindrica Red Baron.)
Des choses étranges se passent ici :
les echinacées semblent vouloir refleurir, à contre-saison, déployant de surprenants boutons
le kalanchoé s'échine à vouloir pousser le plafond...
Et puis, l'atmosphère s'est comme refroidie d'un coup.
Ce matin, lors de mon petit tour au jardin, je n'ai pu que constater le gel des coleus, dahlias et autres petites frileuses.
Il est temps de dire au-revoir aux annuelles.
Et à l'année prochaine peut-être à ceux que je vais inviter à la maison pour l'hiver... Dire que certains dahlias n'ont même pas fleuri !
Certaines plantes semblent comme figées dans un carcan blanc, touchées pendant la nuit par un (pas si) mystérieux sortilège,
tandis que d'autres prennent des proportions monstrueuses,
comme le chou Daubenton qui semble vouloir s'approprier toute une partie du potager.
Il flotte aussi comme un peu de magie dans l'air.
Que ce soit avec le rosier Abracadra, toujours vaillant,
ou avec les bractées roses de l'abelia sinensis, qui donneront pour quelques semaines encore à cet arbuste l'air d'être fleuri...
Alors que ses vraies fleurs sont tombées depuis longtemps !
Le jardin est prêt à accueillir ses gourmands visiteurs.
Il a enfilé sa parure d'Halloween,
et même Léo Ferré s'est paré de toiles qui accrochent les rayons du soleil matinal.
Quant à mes petits monstres à 4 pattes, ils rôdent dans les environs, me suivant sournoisement (ou pas ?) en toute discrétion,
ou tapis dans les hautes herbes qui bordent le bassin
pour attendre le bon moment pour sauter sur la grenouille, qui ne vivra probablement pas assez longtemps pour se transformer en Prince Charmant si cela continue comme ça !
Enfin, bon. Ces deux monstres-là ne rechignent pas non plus devant un peu de confort.
La preuve (en mode "moelleusement installés sur la Maîtresse et son double-plaid")!
Je ne pouvais pas non plus ce jour omettre de vous présenter La Diablesse de Mers, récemment arrivée A did l'Aïo, même si les photos de la floraison datent de quelques mois déjà.
La bougresse avec ses jupons virevoltants et ses couleurs originales (fuchsia violacé à revers or) m'a probablement jeté un sort, car dès sa première apparition j'étais sous le charme !
Heureusement qu'elle n'est pas remontée, elle aurait sans doute de par son pouvoir d'attraction éclipsé
Jasmina, qui a fleuri et diffusé son parfum aux alentours de sa colonne tout l'été,
Julio Iglesias, qui n'a fait que deux fleurs, mais qui tiennent loooooongtemps ((Cette rose prise ce matin a commencé à s'ouvrir le 8 !),
Musimara, à la couleur si profonde en automne,
le mini nouveau d'un joli corail foncé sur le massif Pep's (on en reparlera, de celui-là !),
ou encore Cubana, qui déploie timidement ses tendres pétales au ras du sol sur le talus où il a été déplacé cette année.
Ah, et, les filles...
J'ai une petite surprise pour vous.
Bouh !
Cette demoiselle velue a tissé sa toile en plein milieu du passage en septembre dernier, mais je vous l'ai gardée au chaud exprès (sympa, hein ?) !
Vous auriez peut-être préféré celle-là ?
Qui n'est autre qu'un akène de clématite aux allures arachnoïdes...
Pour rester dans l'ambiance, si on s'intéressait aux reines du cimetière ?
Ou plutôt à la version rustique des chrysanthèmes, dernières touches de couleurs avant que le jardin ne sombre dans un profond sommeil pour ne se réveiller qu'au printemps.
J'en ai peu au jardin, mais ça va changer car j'en attends quelques-unes pour l'an prochain.
Pour le moment, le massif Le Rouge & Le Noir est réchauffé par la flamboyante floraison de
Feu de l'automne (dont certaines fleurs présentent un coeur un peu bizarre),
et une marguerite d'automne blanche dont je ne connais pas le nom éclaire elle le massif Côté Sud.
Le chrysanthème Poésie que j'avais installé sur le massif Sunny va lui devoir être déplacé, car s'il a la bonne couleur jaune-citron-crème en début de floraison, il vire au rose en vieillissant.
Il prendra probablement la place de celui que j'avais planté sur le massif Arlequin (oui, le "massif du robinet" a été rebaptisé), rose fuchsia à la plantation mais quasiment rouge maintenant.
Sur le massif Gourmand, j'ai installé une potée venue de chez Carrefour,
on verra si j'arrive à les conserver d'une année sur l'autre en les protégeant un peu l'hiver...
C'est en compagnie de ces petits spectres diaphanes du massif Champagne, qui ne sont bien sûr autres que des cyclamen de Naples, que je vous laisse, en vous souhaitant une monstrueusement bonne soirée !
Il fait trop gris
Après avoir (au moins jusqu'à 9h !) glandouillé au lit,
j'avais prévu une petite sortie.
Mais il fait trop gris.
Je vais rester ici,
en votre charmante compagnie.
Vu le retard que j'ai pris sur mon blog, ça ne me fera pas de mal.
Les bulbes en attente de plantation patienteront bien jusqu'au week-end !
Et puis j'ai un site à terminer avant la fin du mois, de toute façon.
La météo devait le savoir.
Cela dit, après week-end et semaines (et soirées, et nuits...) marathon pour boucler mes articles pour le prochain Atelier Déco & Création, j'avoue que j'aurais bien pris une petite journée "off" pour avancer un peu au jardin. Bah, ce n'est que reporté !
Je suis quand même sortie un peu, tâter le terrain, mais ça bruine.
Pas terrible avec des lunettes...
Ça commence à être tristounet dehors, entre les arbres qui se déplument,
les roses qui auraient bien fait une dernière floraison mais dont les boutons abhorrent la pluie et pourrissent avant même de s'ouvrir,
et le terrain denudé une fois les tiges fanées nettoyées.
Cela dit, il y a encore de jolies couleurs d'automne sur le terrain du voisin,
et le fond de l'air est doux (on n'a pas encore rallumé le chauffage ici !) donc on ne peut pas se plaindre...
Le brouillard, en plus d'offrir un cadre original à mes photos du jardin
dépose sur les épillets des stipes géantes de jolies parures de perles.
Les muhlenbergias capillaris elles aussi paraissent plus étoffées avec la rosée qui les recouvre !
Les minous quant à eux se pelotonnent.
Pas que celui-ci, qui monte la garde devant l'heuchère Binoche,
dont l'humidité ambiante accentue le "noir",
ni celui-là, qui trône de l'autre côté du massif Le Rouge & Le Noir, près de la gaillarde Bourgogne,
mais aussi les deux zouzous poilus de la maisonnée.
Il mettent le nez dehors quelques minutes, histoire de dire qu'ils sont allés vérifier que tout allait bien sur leur territoire, puis rentrent essuyer leurs pattes boueuses sur leur maîtresse et profitent allégrement de sa chaleur bienveillante pour se laisser glisser dans les bras de Morphée après une toilette sommaire.
Rentré au chaud aussi, le poivron Hungarian Sweet Wax finit de prendre des couleurs dans la véranda.
Mais il ne faut pas non plus être défaitiste, il y a encore un peu de couleurs dehors !
Celles des rosiers qui malgré la pluie font une remontée appréciée,
comme Abracadabra,
Musimara, au beau rouge sombre, bien vigoureux dans sa colonne,
Léonard de Vinci toujours bien vif et qui sait se tenir sous la pluie,
ou Léo Ferré, dont les couleurs pâlissent en fin de saison.
comme ici celles de la symphorine White Hedge.
Le jardin est aussi égaillé par les dahlias, qui renouvelent sans faiblir leurs fleurs généreuses,
notamment Labyrinth qui ploie même sous leur poids,
ou encore les feuillages colorés,
comme celui de la sauge officinale par exemple.
ou du chou Daubenton, dont on va pouvoir profiter pour faire quelques bonnes soupes maison.
En version panachée, il est plutôt décoratif d'ailleurs,
même si son énormité effraie un peu, surtout quand on sait qu'il va devoir être déplacé car pas mis pour l'instant à sa place définitive !
Pour terminer, enfin, je vous présente un ressuscité : un calathéa qui semblait mort mais qu'après avoir scalpé j'ai laissé dehors sur la terrasse cet été pour qu'il profite de la pluie naturelle. Le traitement n'a pas l'air de lui avoir déplu, puisque ça y est, il refait de jolies petites pousses ! :-)
Du coup, le voilà installé pour l'hiver auprès de son majestueux grand frère, histoire que ça lui donne envie de le rattraper...
Plus d'un mois après
Hello chers lecteurs !
En vous parlant de mes pivoines en train d'éclore le mois dernier je vous ai dit que je posterai dans les jours suivants au moins l'un des nombreux dossiers qui attendent patiemment d'être publiés ici, et puis, comme d'habitude, le temps a filé à une vitesse phénomènale.
On passe donc sans transition (pour l'instant, le vide sera comblé ultérieurement) des premières tulipes aux premières... Roses ! Eh oui, c'est reparti pour un tour !
Mais cette année les "artistes" seront encore plus nombreuses car le jardin en a accueilli de nouvelles pendant l'hiver. Le passage en revue des troupes s'annonce haut en couleurs. Avec une pensée pour Camille Pissaro, que j'ai adoré l'an dernier mais qui n'a pas tenu le coup, et Rhapsody in blue, Pink Grootendorst et Jean Cocteau qui n'ont pas réussi à trouver leur place et se sont laissés dépérir. Je ne les aurais donc même pas appréciés le temps d'une saison, dommage.
Puisque l'on parle d'elles, je vais commencer par les roses actuellement en fleurs. J'ai la chance en ce moment d'en découvrir au moins une nouvelle par jour, c'est bien agréable ! N'oubliez pas que vous pouvez les retrouver dans l'album dédié de la colonne de droite pour plus de précisions.
C'est Harlequin qui ouvre le bal puisqu'il a déjà fait une vague de floraison et entame la seconde. Les coloris se mêlent ainsi sur un même buisson, les fleurs s'ouvrant jaune vif avec des bords orangés, passant au rouge flamboyant puis fanant rosées.
En plus, il a encore plein de fleurs à venir, au vu de la quantité de boutons en attente !
Si c'est comme l'an dernier, il illuminera le bord du potager du début du printemps à la fin de l'automne.
Tout aussi lumineux mais dans un autre style, c'est, installé au milieu du massif Sunny, le rosier
Rayon de soleil, qui porte parfaitement son nom.
Première floraison pour lui ici. Même chose pour le polémonium Brise d'Anjou, tout récemment arrivé au jardin et installé non loin de lui.
Son feuillage panaché se détache bien dans l'ombre du massif.
Un peu plus loin encore mais toujours sur le même massif, c'est le seringa qui embaume en ce moment les abords de la maison.
Ses branches couvertes de fleurs odorantes s'élancent à l'assaut du ciel.
Je l'ai coupé cet hiver, assez court, mais le coquin a plus que doublé sa hauteur depuis !!!
Du coup il fleurit un peu haut à mon goût. Il va falloit que je retaille, mais à la bonne période, cette fois.
A son pied, c'est Winter Sun qui entame sa deuxième floraison, mais pas au même endroit que l'an dernier.
Son pied étant enlacé par un plus petit, Sea Foam, arrivé de chez Jardiplante en octobre dernier mais déjà bien développé.
Que j'imaginais complétement blanc quand je l'y ai installé, et non rose au coeur en début de floraison.
Ses petites fleurs sont mignonnes, ressemblant à des roses thé à l'ouverture et à de petits pompons une fois complétement épanouies.
Sur un massif situé de l'autre côté de l'allée, le massif Prince Jardinier, un autre petit nouveau, Souvenir du Docteur Jamain, a décidé de tout faire pour nous impressionner, présentant de jolies roses de taille moyenne
mais d'un grenat velouté profond absolument magnifique !
Dans la haie qui borde le grillage des voisins, Queen of Sweden fait elle aussi une première apparition remarquée.
Je suis juste un peu étonnée par la taille de ses fleurs, que j'imaginais plus grandes.
A l'autre bout de la haie, vers la rue, Aprikola a pris de l'ampleur depuis l'an dernier.
Il est très florifère et toujours parés de teintes multiples à cause des différents tons pris par ses roses selon leur stade de floraison.
Seulement, il a l'air de vouloir s'étendre plutôt en largeur, et atteint à peine les 60cm de haut. Je me demande si je vais pouvoir le laisser dans la haie. A suivre au fil du temps...
Autour de l'emplacement de la piscine (j'aimerais quand même bien qu'on la monte pour cet été !) plusieurs nouveaux ont pris place.
Dont le Baron Girod de l'Ain,
un rosier ancien panaché de fuchsia foncé et de blanc, dont les pétales légèrement frisottés présentent un bord plus clair. Vraiment original (et réussi !) comme colori !
Un peu plus loin sur le tour de la piscine, on trouve le rosier Empreinte, une affaire de cet automne chez Carrefour, hihi !
Entre le fuchsia et le rouge, sa couleur est difficile à restituer en photo.
Il y a aussi des delphiniums tout autour de la piscine, choisis pour leur hauteur théorique de plus d'un mètre, dans le but de cacher celle-ci.
"Ils font bien leur job", comme dirait Stellie, "on ne la voit pas" ! Sauf que c'est pour la seule et unique raison qu'elle n'est pas encore installée. Car si elle l'était, ils seraient ridicules à côté, culminant pour le plus haut à moins de 40 cm ! :-/
En plus, bien qu'achetés chez Promesse de Fleurs, une partie seulement s'est installée.
Il faut croire que le coin ne leur plaît pas.
A l'inverse, des digitales semblent apparaître un peu partout devant la maison alors que théoriquement notre terrain calcaire n'est pas ce qui leur convient le mieux...
Ainsi, en plus des digitales Dalmatian de mon lot de 5 mini-mottes (qui ont toutes repris et ont donné 2 roses, 1 blanches et 2 pêche, apparues dans cet ordre),
j'ai eu le plaisir de profiter d'une autre venue s'installer tranquillement sans rien demander à personne.
En plus, à peine arrivée, elle recevait déjà des invités !
D'ailleurs, en parlant de digitales, je suis déçue par celle achetée chez Hortiflor et installée dans le massif du gingko.
Cette Monstrosa sensée être rose à grandes fleurs s'ouvrant se révèle en effet être une blanche toute simple. :-/
Des digitales il y en a aussi de l'autre côté, sur la colline de feu la gloriette.
La grande blanche a fleuri en premier et développe actuellement une deuxième hampe majestueuse
et une rose plus petite apparaît actuellement devant les cheveux d'ange.
A proximité, sur le massif de la tortue, c'est mon petit rosier à pompons rouge orangé qui fait son show pour le moment.
Pas de nom hélas, mais il est original !
Un rosier, il y en a encore un autre qui attend sur le Triangle que sa place définitive soit disponible, Souvenir de Sainte Anne.
Une rose fine et douce. Discrète mais ne manquant pas de charme pour autant.
Il va prendre la place de Monica Bellucci sur le massif Jasmina quand je trouverai le temps de déplacer celle-ci. A moins qu'elle ne cède la place à Charles de Gaulle (qui lui-même doit déménager pour que Burgundy Ice puisse s'installer et libérer l'espace pour Laëtitia Casta ! :-D), on verra...
Sur le Triangle, il y a aussi des valérianes toujours en attente de leur transfert.
La grande, l'Officinale, qui s'ouvre rose mais prend vite sa teinte blanche.
mais aussi des variétés d'ormenent, la Centranthus ruber alba
et une rouge (plutôt rose fuchsia foncé en fait).
Le dernier rosier -pour aujourd'hui !- est un tout tout petit nouveau, acheté en godet chez Jardiland en mars dernier (même pas peur !), l'églantier Pink Pins Intropi.
Mais il n'y a pas que des roses qui se révèlent en ce moment. Sur le massif Le Rouge & Le Noir, par exemple,
les lis Netty's pride
ou encore les gaillardes, "rouge" (merci Floralie's Garden pour la précision !)
et Bourgogne dévoilent leurs fleurs pour la première fois elles aussi.
Tout comme celles plantées au milieu de la pelouse au pied de l'acajou de Chine, alias Toona.
Sur le nouveau massif, baptisé Arioso du nom du rosier qui en occupe le centre, l'achillée salmon beauty elle aussi déploie ses inflorescences pêche rosé.
Côté Nord, à l'ombre de la maison, les astilbes aussi font les belles et apportent un peu de couleur à ce coin d'ombre.
Rendez-vous une prochaine fois pour découvrir d'autres petites nouvelles récemment installées au jardin ! :-)
Eclosions
C'est officiel, le printemps est désormais bien installé.
Sur les blogs, les posts refleurissent, colorant la Toile de crocus, jacinthes et autres tulipes.
Je viens aujourd'hui apporter ma pierre à cet édifice numérico-végétal.
Et si je me suis faite discrète sur ce blog, ne croyez pas que je n'ai pas arpenté assidûment les allées du jardin pour prendre de multiples photos au cours des semaines qui viennent de s'écouler !
Elles sont là, à attendre, sagement rangées dans leurs dossiers datés, que je trouve un peu de temps pour rédiger des billets, hélas rétro-datés.
Aujourd'hui, je vous poste quelques nouvelles fraîches, et j'alimente mon dossier "tulipes" (colonne de droite) mais dans les jours à venir vous pourrez découvrir ce qui s'est passé quelques jours/semaines en arrière. Prêtez donc attention aux dates des publications quand vous les lirez, et pour n'en manquer aucune, un conseil : abonnez-vous (c'est gratuit !) pour être prévenu(e) quand un nouveau post est publié ici. ça vous évitera de manquer ceux qui pourraient se cacher quelques mois en arrière au milieu de billets déjà lus. ;-)
Passées ces quelques précisions, venons-en au fait : l'actualité A did'l'Aïo.
En ce moment, ce sont les ancolies qui se révèlent les unes après les autres.
Hier, l'aquilegia Winky double white a fait sa première apparition.
Et si les fleurs de la camomille marocaine (alias anacyclus) sont sorties aussi, avec ce temps gris elles restent fermées, nous permettant d'admirer le revers rose qui les distingue de simples pâquerettes, auxquelles elles ressemblent beaucoup.
L'heuchère côté rue, dont je ne connais pas le nom car elle était là avant nous, n'est pas encore étouffée par les jeunes pousses qui l'entourent et en profite pour pavaner dans sa robe aux multiples tons :
Tant qu'on est dans les jeux de couleurs, on a aussi d'autres feuillages qui font leurs intéressants :
Celui, marqué de blanc, du lamier doré (alias Lamiastrum galeobdolon Florentinum pour les intimes),
celui, panaché de jaune, du sedum alboroseum mediovariegatum,
et celui de la renouée Purple Fantasy, côté Nord,
qui refait des feuilles après l'hiver, mais celles-ci me paraissent plus arrondies, moins pointues que les précédentes.
Cette année, je découvre les geums (benoîtes) que je ne connaissais pas. J'ai ainsi accueilli au jardin
Cosmopolitan, abricotée,
et Karlskaer, d'un orange plus vif.
Non loin de cette dernière, au niveau du bassin de feu-la gloriette un cornifle nageant vient d'être installé, avec l'espoir qu'il suffise à diminuer la quantité d'algues dans l'eau.
Sur le massif de la souche, les plantes mystères achetées chez Aldi se révèlent être...
Du gazon d'Espagne !
Enfin, il me semble bien... Qu'en pensez-vous ?
En parlant de gazon, je viens de découvrir dans une de mes bouteilles de semis que des pousses que je chouchoutais depuis quelques semaines espérant des digitales pêche ne sont en fait que de vulgaires trèfles ! Snif...
A propos de pousses... Celles de salade apportées par Alain ont pris place au potager.
Protégées du minet fouisseur et autres dangers par des cloches, d'autant plus qu'elles sont toutes petites.
J'espère qu'elles reprendront quand même !
Vous ne me croyez pas quand je vous dis que Malo est une menace pour les petits plants ?
Regardez, même sous cloches il essaie de les attaquer !
Enfin, ça, c'est quand il n'est pas occupé à tirer sur ce que je viens de planter, à se fourrer dans les trous tout juste creusés ou à se rouler dans la terre fraîchement tamisée !
Tout ça pour le plaisir de repasser 3h à se laver consciencieusement derrière...
Malgré la pluie, la pivoine du massif du prunus commence à s'ouvrir,
et les sceaux de Salomon devant côté rue s'épanouissent, un peu plus tardivement que ceux sur le massif Côté Sud, déjà presque fanés.
Celle de la tulipe Flaming Purissima du massif Jasmina nous a réservé une surprise graphique :
Cette tulipe ne dure vraiment pas longtemps, et supporte mal la pluie. :-/
D'autres viennent tout juste de faire leur apparition, je ne peux donc encore pas me prononcer sur ce point les concernant.
Il s'agit de
Brown Sugar sur le massif de la souche (une seule est sortie pour le moment !)
Hatsuzakura, à l'emplacement de la pétasite (idem)
et Menton Exotic, plus rose que je ne l'imaginais...
Même les plus saumonées de la série rosissent rapidement.
Je vous laisse pour aujourd'hui... Je ne voudrais pas vous empêcher d'aller élire notre future président(e) !
"Savez-vous planter les chats...?
A la mode, à la mode,
savez-vous planter les chats,
à la mode de chez nous ?
On les plante dans des trous,
à la mode à la mode..."
Bon, le hic, c'est que ces trous où minou aime à faire sa sieste ou se cacher pour bondir ensuite comme un petit diable, Pépita elle les utilise pour tout autre chose. (non, pas de photo, quand même !!!)
Pépita (alias "Ma Dodue") qui ne me lâche pas d'une semelle quand je fais mon petit tour de jardin...
Malo, lui, vit sa vie.
Il aime bien guetter les poissons, par exemple.
Il y a en a trois dans le bassin de devant, Tic-Tac, Picotin et Jonas, le plus sociable.
Mais c'est épuisant, alors il rentre bien vite pendouiller au chaud sur la chaise dans la cuisine ! :-D
Pendant ce temps, au jardin, le forsythia du massif Champagne essaie lui aussi de se remettre tant bien que mal de ses émotions.
Il faut dire que je l'ai sérieusement ratiboisé !
Les narcisses près du petit banc devant la maison fleurissent enfin.
J'étais impatiente car ils sont là depuis longtemps (avant nous) et pourtant ils tardaient à se montrer, par rapport à tous ceux que je vois partout dans les autres jardins.
Quant aux iris reticulata Dijt, pourtant achetés chez Promesse de fleurs, seule une poignée fleurit sur le massif du prunus, alors que j'en ai planté une trentaine !
Il y a des petits nouveaux aussi. Une virée à Jardiland m'a fait ramener à Somme-Vesle
un cognassier blanc (chaenomeles superba invalis), pour le massif Gourmand,
un rouge (Chaenomeles hollandia), pour le massif Le Rouge & Le Noir,
et malgré le fait que je manque cruellement de place pour en accueillir de nouveaux, je n'ai pas pu résister à un petit rosier,
Carnaval de Rio, dont le marbrage crème et grenat correspond totalement aux couleurs de mon Massif du Hérisson.
En plus, comme il y avait deux pieds dans le pot, ça fera une heureuse... ;-)
Ce n'est plus qu'une question de jours
Pendant que Sylvain prépare son trail du mois d'avril à Sainte Ménéhould,
sous le regard intrigué de Pépita ("mais après quoi court-il donc ?"),
au jardin ce sont de nouvelles floraisons qui se préparent.
Celle du forsythia rose par exemple,ou encore celles des narcisses devant la maison et du pieris dans le Haricot de Bruyère.
Photos (floues !!!) à l'appui :
Il y en a même qui sont déjà là, comme cette primevère violette sur le Triangle qui attendait que je vérifie sa couleur avant d'être déplacée vers son emplacement définitif.
Vu sa teinte, ce sera sur le massif du Prunus.
Les rhubarbes mises par Sylvain sur le potager en attendant que leur future place soient dispo reprennent rapidement de la vigueur,
tout comme les choux qui se sont finalement bien remis à pousser avec le radoucissement (oui, les mauvaises herbes aussi).
Les fruitiers, eux, entament leur débourrement, chacun à sa façon.
D'ailleurs sur ces photos, une des branches appartient à un lilas. Saurez-vous deviner laquelle ?
A part ça, en faisant mon petit tour d'inspection des troupes le matin, je commence à voir (avec les bourgeons qui pointent de plus en plus) qui a survécu à l'hiver et qui non. Je crois que mon agave de Parry fait hélas partie de la seconde catégorie, un coup de gel un peu trop fort lui aura été fatal, elle est toute gelatineuse.
Ah, et puis je vous ai pas dit, mais pendant que Monsieur était parti courir, j'en ai profité pour tailler les arbustes qui attendaient encore leur tour. C'est vite fait, vu qu'ils sont encore tout petits... Les voilà prêts à repartir sur de bonnes bases, désormais !
Y'a pas l'feu !
On aurait pu imaginer Sylvain me dire cela, tant nous avons mis de temps à faire notre premier feu dans la cheminée. J'ai quand même craqué pour la maison en partie parce qu'elle en avait une ! Plus d'un an que j'attends ça avec impatience ! Mais ça y est, les premières flammes ont embrasé hier soir les bûches préparées par Sylvain pour l'occasion.
Bon, c'est vrai, il faut reconnaître que contrairement à chez mes parents où je n'ai aucune crainte, là le foyer est fort ouvert... et le renfoncement très peu profond. Il va peut-être falloir envisager des aménagements si l'on veut pouvoir en profiter sans risque. A suivre... Plus tard. Y'a pas l'feu ! ;-)
Celui qui met le feu au jardin par contre, c'est le jasmin d'hiver.
Enfin, une petite flamèche plutôt, car il n'a pour l'instant qu'une fleur d'ouverte hihi !
Sur les massifs multicolore et du prunus, des iris reticulata plantés récemment sont déjà sortis.
Mais à ras de terre !
Alors soit ils étaient pressés (plantés tardivement, je peux le comprendre), et sitôt qu'ils ont vu le jour ils se sont ouverts, soit je les ai plantés trop profonds. On verra l'an prochain, car dans le premier cas je pense que cette fois ils prendront le temps de faire une tige d'abord pour se dresser un peu plus haut, et dans le second... Ben ils refleuriront aussi bas que cette année ! :-D
Il y a un peu de couleur aussi Côté Nord, avec une deuxième hellebore (dont j'ignore hélas le nom) qui fleurit, plus foncé que la précédente, d'un joli aubergine, et avec des pétales en double rang.
Note à moi-même : pour en profiter, planter les hellebores plus surélevées, parce que là il faut se mettre à genoux et les regarder par en-dessous pour vraiment pouvoir les admirer. Mais j'en imagine bien quelques-unes le long des murets de la descente du garage, comme ça on passerait plus bas qu'elles et on les verrait bien...
Ou alors... Il faut être un chat ! Eux qui pourraient en profiter à loisir s'en fichent complétement, et préfèrent au contraire prendre de la hauteur.
Comme Pépita sur les montants de la chatterie (qui deviendra probablement un jour poulailler)
ou Malo qui dépasse de l'armoire de la terrasse...
Amusante, non, cette cabane à queue ?
Mais que peuvent-ils bien se raconter, ces ennemis inséparables ?
Ils sont toujours fourrés dans les pattes l'un de l'autre alors qu'ils passent leur temps à se chamailler, allez comprendre !
C'est officiel !
ça y est, le printemps est bel et bien arrivé à Somme-Vesle.
Les crocus sortent de terre, d'un côté de la haie de rosiers les gros jaunes, et à l'autre bout les botaniques violets,
les primevères aussi, et d'ailleurs elles semblent avoir été attendues à la sortie par quelque gourmand, car déjà bien grignotées,
Ce matin, en allant faire un petit tour dans le jardin, encouragée par un beau soleil, pour voir si ma rose de Noël Wilgenbroek Double pink était enfin ouverte
(ce qui est le cas, même si elle n'a pas tout à fait la couleur attendue),
car ces adorables petits iris (reticulata ?) eux, je ne les avais pas vus venir !
Les angéliques sont bien reparties, dans le potager,
et les oiseaux se réjouissent de voir la glace du petit bassin enfin fondue.
Quant à moi, j'ai bien hâte de voir la couleur revenir au jardin, et tous ces bulbes qui pointent un peu partout révéler leurs trésors !
Ça (re)commence !
Allez, un petit post avant de me remettre au boulot, histoire de relancer l'élan rédactionnel pour finir mon article à rendre pour ce soir pour Passion Scrapbooking.
Avec l'espoir de peut-être m'offrir une journée "off" demain pour enfin planter mes bulbes de tulipes et compagnie.
Il est plus que temps, de petites pousses (tulipes ? narcisses ?) pointent déjà le nez hors du sol ! :-o
Entre ça, les chants d'oiseaux plein de trémolos et les bourgeons des arbustes qui se voient de plus en plus, le printemps est définitivement annoncé pour bientôt.
Dans le potager où Sylvain l'a parquée quand on a dû la décaler pour qu'elle ne se retrouve pas chez le voisin au lieu de sur notre Triangle,
la rhubarbe développe déjà de nouvelles feuilles.
Même les chats, qui n'en ont que très moyennement le droit, réclament plus souvent pour sortir.
Et je ne vous raconte pas les courses-poursuites endiablées qui s'ensuivent !
Ça va tellement vite que pas moyen de prendre une photo correcte !
Après ça, un petit tour au bar s'impose, et tant pis si ça signifie lécher la glace...
Il est beau, hein, mon p'tit lynx ?
Comment ça, vous n'êtes pas convaincu(e) ?
Mais qui diable peut résister à ces beaux yeux ?
Pas moi, en tous cas, et je suis bien contente quand je travaille d'avoir mes minous avec moi.
Même si parfois ce n'est pas au top niveau confort... (Ce que le fait d'avoir un écran de secours installé sur un meuble posé debout à côté du canapé n'arrange pas !)
Ce qui est dommage, c'est que quand je suis occupée dans la scraproom ils y font un petit tour mais en général ne restent pas.
Elle commence (!) à être bien rangée pourtant, regardez :
Le meuble que j'ai bricolé pour mes tampons encreurs est presque terminé, mais il manque encore quelques étagères... Je vous montrerai ça bientôt !
En attendant, je m'y remets pour ne pas travailler encore jusqu'à minuit passé.
Bonne fin de journée (venteuse) à tous !
Poudre blanche
Pour vous être agréable, mesdames, je vais poster en alternance des articles hivernaux et estivaux.
Ainsi, je continuerai à mettre doucement mon blog à jour pour combler le vide entre l'été et l'hiver, et vous vous pourrez lire malgré tout des nouvelles "fraîches". ;-)
Bien fraîches d'ailleurs aujourd'hui, puisque voyant la couverture blanche qui poudrait légèrement le jardin ce matin, je n'ai pu résister à l'envie d'aller faire un petit tour d'inspection dehors avant de déjeuner (vous imaginez donc en quelle tenue !).
Comme on est samedi et que les chats ont le droit de sortir un peu le week-end (le matin de préférence, quand il y a moins de circulation car les gens dorment encore), j'ai laissé les bestiaux passer la porte en même temps que moi.
Et tout le temps que j'étais dehors, j'ai senti comme une présence derrière moi. Il faut dire que quand je suis dans le jardin, Malo n'est jamais loin !
Il m'a donc accompagnée pendant que j'allais voir comment se portaient mes p'tites boutures de rosiers.
Ne les ayant pas protégées pendant les "grands froids" j'ai un peu peur pour elles, mais bon, il y a de mini bourgeons sur certaines, donc tout n'est peut-être pas perdu...
D'ailleurs, le printemps n'est probablement plus très loin, car les rosiers et certains arbustes se réveillent déjà de leur torpeur hivernale, pointant de-ci de-là de timides amorces de bourgeons.
Minou m'a aussi suivie sur le Triangle pendant que j'allais voir de plus près ce qui rougeoyait au milieu de l'étendue triste et grise des plantes endormies.
C'était les fleurs de l'hamamélis Diane !
Encore un peu, j'aurais loupé sa floraison !
Pas d'odeur, hélas. Mais c'est peut-être parce qu'elles étaient recouvertes de neige. Ou alors seules les jaunes sont parfumées ?
Quant aux hellebores pour le moment elles me déçoivent un peu, car seules les blanches fleurissent.
Même si elles virent au rose en fanant, j'aurais aimé que celles que j'ai achetées pour être des colorées ou piquetées se montrent aussi.
Enfin, il paraît qu'il leur faut du temps pour s'installer, alors on verra dans quelques années...
Je vous laisse pour la partie hivernale du jour sur cette photo du jardin dans la brume avec les euphorbes toujours vaillantes malgré la neige (contrairement à la gloriette qui brille par son absence),
et vous donne rendez-vous avec quelques photos plus colorées très vite, sur un post estival, pour ne pas oublier que la belle saison reviendra.
La crème de la crème
Pas de jardin ici aujourd'hui.
Juste le partage de quelques expériences culinaires... Ou pas !
A votre avis, laquelle de ces crèmes se mange ?
Réponse : la seconde seulement. Il s'agit de ma glace banane-choco-beurre de cacahuète faite en quelques secondes au mixer, trop miam !
Les photos du dessus représente un ratage réhabilité. Un (enfin, deux) savon dans lequel, pas habituée à travailler avec de la lessive de soude puisque j'utilise d'habitude de la soude en perles, j'avais mis beaucoup trop d'eau et qui n'aurait jamais durci. Il s'est donc vu refondre, avec quelques ajouts, et transformer en (presque 2kg de) crème de savon. Pour le corps pour ceux qui n'ont pas peur de devoir nettoyer la douche/baignoire super hydratée aussi après utilisation, pour les mains pour ceux qui préfèrent profiter de son action hydratante et assouplissante sans avoir trop de ménage à faire après.
Tout ça s'est bien sûr déroulé sous le contrôle de Mlle Pépita, perchée sur la chaudière jouxtant ma pièce à tambouilles pour superviser mes activités.
Vague blanche sur Somme-Vesle
Fin janvier, nous avons eu quelques jours bien froids dans la campagne marnaise.
Pour preuve, le bassin de devant était gelé sur plusieurs couches, et les bulles d'air piégées à l'intérieur sur différents niveaux lui donnaient une étrange allure.
Les graminées de la colline ployaient sous le poids du givre
qui donnait cependant fière allure aux plantes encore en place.
Le nandina récemment débarqué a appris ce qu'était l'hiver ici
tout comme le thuya (?) miniature donné par mes copains belges auquel les feuilles marginées de givre allaient particulièrement bien, alors qu'il faisait pencher la tête des miscanthus.
Les oiseaux, comme ce dodu rouge-gorge, profitent allégrement des boules de graisse disposées à leur intention.
Les fleurs de lierre, que butinaient encore les abeilles il y a quelques semaines (si, si !!!) sont elles aussi cristallisées.
Malgré tout, le printemps n'est pas loin, car déjà certains oiseaux chantent pour l'appeler...
ça caille !
Pour faire plaisir à ma maman, un petit post bien de saison...
Mais je ne désespère pas de combler mon retard entre juillet et maintenant sur ce blog, car j'ai déjà les photos prévues qui attendent sagement dans leurs dossiers, et la ferme intention de faire de lui le journal de bord dans l'évolution du jardin et de la maison. Donc préparez-vous à lire (ou pas, libre à vous !) des articles plus estivaux. Un peu de couleurs dans cette grisaille ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ?
En attendant de remonter le temps, je vous présente les nouveaux venus au jardin.
A cette époque, il ne s'agit pas de végétation.
Mais d'adorables bestioles décoratives
pour égayer un peu les parterres vides de fleurs en ce moment.
Quoi que... J'ai quand même ramené de Reims il y a peu un Nandina domestica.
Comme le responsable de Déco du Jardin me l'a proposé à prix réduit quand je lui ai demandé s'il n'avait pas de spécimen plus petit et donc moins cher, je n'avais plus aucune raison de le laisser là-bas. Et c'est bien agréable de voir ses petites baies qui décore joliment le jardin pendant la saison froide !
Quant aux bestioles déjà ici, elles prennent plaisir à sortir de temps en temps
(le week-end, car je me dis qu'il y a moins de circulation), même si vu les conditions climatiques elles ne restent pas longtemps dehors.
En effet, les poilus rentrent vite se mettre au chaud sur mes genoux,
allant même jusqu'à se mettre l'un sur l'autre pour profiter de la meilleure place !
Amères constatations
Des dégâts causés par la mini-tempête passée par ici hier.
Notre fière gloriette n'est plus...
En tous cas, elle fait moins la fière maintenant. :-(
Dans sa chute, elle n'a rien trouvé de mieux que d'essayer de se raccrocher au petit abricotier planté à côté, qu'elle a à moitié déraciné.
Elle est cassée à au moins 5 endroits, je ne sais pas comment on va pouvoir réparer ça.
Et pourtant, des piquets la maintenaient au sol ! Mais le vent trop fort les a arrachés sans scrupule.
Le banc du massif de la piscine lui, s'est retrouvé les quatre fers en l'air, complétement déshabillé !
Quant au coin du petit bassin devant, il ressemble à un jeu de mikado géant.
Pépita, sortie avec moi faire l'état des lieux du jardin, peinait à trouver une ligne droite encore debout :
L'autre zigoto a vécu une drôle d'aventure ce matin. J'ai entendu un "craaac" puis vu filer une petite comète grise en direction de la maison. Le voyant, j'ai compris ce qui s'était passé : il avait dû tenter quelques pas sur la glace du bassin de la gloriette et s'apercevoir à ses dépends qu'il était un peu lourd pour ça... :-D
Pauvre chat ! Il n'avait plus qu'à se refaire une beauté.
Cela dit, ça ne l'a pas refroidi au point de rentrer, car contrairement à minette qui est rapidement revenue se mettre au chaud avec moi, minou a continué à vagabonder dehors quelques temps avant de rentrer manger à midi.
Petit résumé de la fin décembre
Comme beaucoup de blogs orientés jardin, celui-ci est un peu à l'abandon en hiver faute de choses à montrer...
Dans les pots, il n'y a plus guère que quelques félins égarés pour assurer le spectacle (et accessoirement, pousser sans gêne le tronc de ce pauvre anisodontea).
Sauf quand il neige ou qu'il gèle et que les précipitations transforment le paysage !
On a alors droit à un défilé de végétaux cristallisés tous plus délicats les uns que les autres.
Ici, c'est la rose Léo Ferré, qui encore fleurie et en boutons il y a peu bien qu'un peu plus pâle que d'habitude se couvre d'une parure givrée
Là des plantes qui brillaient tant dans le petit matin avec leurs beaux atours glacés que je n'ai pu résister à l'envie d'aller faire quelques photos avant de partir en Vendée pour le réveillon de la St Sylvestre, pendant que Sylvain finissait de charger la voiture.
Là-bas aussi d'ailleurs, il faisait bien frais. Chez Julie (la soeur de Sylvain) et Arnaud (son compagnon), la maison semblait décorée non pour Noël mais pour Halloween, avec ces toiles d'arraignées saisies par les glaces, tout comme les baies du callicarpa et les graminées dont j'ignore le nom.
La dernière chose givrée sur la photo, c'est moi le soir du 31, hihi.
Ce petit séjour en famille venait clore une fin d'année bien chargée,
entre la préparation des cosmétiques maison que j'ai offerts pour Noël,
le réveillon en mini comité avec maman chez nous,
et le 25 décembre passé à Saint-Quentin-les-marais chez ma tante Jocelyne en compagnie de Sylvain, des jumelles et de ma cousine,
qui avait d'ailleurs fait pour l'occasion de sympathiques entrées.
Pour une fois, je pense qu'elle ne m'en voudra pas de la mettre en photo sur mon blog...
Des roses qui viennent de loin
Et même de très loin puisque je les ai commandées en Serbie !!! Un peu bizarre certes, mais surtout très économique, même port inclus. C'était un coup de poker et jusqu'à la réception ce matin j'ai craint de m'être faite avoir, mais non, les rosiers sont arrivés, superbes et en bon état, je dirais même plus beaux que ceux qui proviennent de France ou d'Allemagne de mes précédentes commandes.
Ouf ! :-) Il n'y a plus qu'à planter tout ça (leurs trous les attendent déjà) et à attendre le printemps pour découvrir -entre-autres- mes David Austin à 2 ou 3€. ;-p
Sinon, à part cette bonne nouvelle (pour moi surtout), je n'ai pas grand-chose à vous raconter...
A part peut-être les nouvelles aventures de Malo.
Qui, de sortie occasionnelle, s'est lancé dans le terrain vague à la poursuite d'une perdrix (optimiste, le zozo !)
et une fois rentré a décidé de poursuivre les bêtises à la maison, en pataugeant allégrement dans sa fontaine à eau.
Aspergeant tant et si bien les alentours que nous avons été contraints de la débrancher.
C'était pourtant pour le bien de nos minous, pour les encourager à boire plus, de la bonne eau fraîche et vive !
Pour les fleurs aussi, c'est la fin. Pour cette année, du moins.
Les dernières coquettes à s'exhiber ont fait les frais d'une bonne gelée,
tout comme les quelques feuilles qui persistent encore à cette époque.
En même temps, c'est très joli tout ça, le jardin brille de mille feux dans le timide soleil d'hiver ! :-)