ça y est, le printemps est bel et bien arrivé à Somme-Vesle.

Les crocus sortent de terre, d'un côté de la haie de rosiers les gros jaunes, et à l'autre bout les botaniques violets,

les primevères aussi, et d'ailleurs elles semblent avoir été attendues à la sortie par quelque gourmand, car déjà bien grignotées,

et les bergenias rosissent.

Ce matin, en allant faire un petit tour dans le jardin, encouragée par un beau soleil, pour voir si ma rose de Noël Wilgenbroek Double pink était enfin ouverte

(ce qui est le cas, même si elle n'a pas tout à fait la couleur attendue),

j'ai eu une jolie surprise,

car ces adorables petits iris (reticulata ?) eux, je ne les avais pas vus venir !

Les angéliques sont bien reparties, dans le potager,

et les oiseaux se réjouissent de voir la glace du petit bassin enfin fondue.

Quant à moi, j'ai bien hâte de voir la couleur revenir au jardin, et tous ces bulbes qui pointent un peu partout révéler leurs trésors !

Je vous laisse juges d'attribuer cet apanage à ces fleurs d'hémerocalles, aussi appelées "lis d'un jour" du fait que les fleurs qui s'ouvrent le matin tombent le soir pour être remplacées par d'autres le lendemain

- ici Final Touch, une jaune sans nom du Triangle et Lynn Hall -,

aux roses délicates que portent les rosiers Héritage

et Jasmina,

à celles plus que célèbres de Queen Elisabeth

avec lequel tente de rivaliser un autre buisson au port altier, "Princesse de Monaco"

(dont je vois enfin un bouton autrement que pourri !),

aux fleurs pêche de Just Joey

ou de Malaga,

à celles offertes par le bel Arioso, 

ou le brillant et généreux Manou Meilland,

à celles, bicolores, dont on ignore le nom puisqu'elles poussent sur le rosier qui était sensé être Pomponella,

ou encore à celle qui vient de fêter (le 17) son 32ème anniversaire... ;-)

Oui, je sais, la dernière candidate part déjà de loin, et en plus avec cette tête, c'est pas gagné !

Et puis, comment oser même prétendre au titre, quand tant de beautés plus resplendissantes les unes que les autres colorent le jardin ?

Je ne saurais même dire à qui va ma préférence,

entre la fière molène ("Bouillon Blanc" pour les intimes)

qui pousse vaille que vaille au milieu de l'allée de cailloux,

le raffiné liseron, qui, pour une envahisseuse, a tout de même une sacrée classe,

la rose trémière double aux jupons froufroutants,

le nénuphar qui barbotte sur le bassin de la gloriette,

même pas honteux d'être blanc alors qu'il a été acheté pour un rose à un vendeur du Bon Coin,

ou encore les clochettes travaillées du chèvrefeuille Dropmore Scarlett !

Les pourpiers quant à eux, pour mettre de leur côté toutes les chances de faire bonne impression ont choisi de tout miser sur la couleur. Ainsi, en plus d'être de teintes différentes sur un même pied, leurs pétales chiffonnés sont extrêmement lumineux !

Ils embellissent depuis leur arrivée une petite jardinière posée sur la terrasse.

Ce ne sont pas les seuls à briller avec éclat, des phloxs en jauge sur le Triangle, dont je n'ai hélas plus le nom,

donnent eux aussi le meilleur d'eux-même pour attirer l'attention avec leur rose très vif,

que contrebalance doucement le chaleureux jaune d'or des soleils vivaces également en attente non loin de là...

Difficile, non, de faire un choix parmi toutes ces créations de la Nature si différentes les unes des autres et possédant pourtant chacune un charme indéniable ?

Coup de chance, d'une part rien ne nous y oblige, et d'autre part, c'est justement toutes ensemble, quand elles forment un choeur floral harmonieux où chacune amène sa note propre, qu'elles sont les plus parfaites, sublimées les unes par les autres ! :-)

Sur ces profondes réflexions poético-florales, je vous laisse, rendez-vous en hiver ! (comprenne qui pourra)

Puisque dimanche était bien occupé et que la famille qui ne l'avait pas encore vu a profité de la fin de l'après-midi pour venir visiter la maison, nous avons avancé sur les travaux samedi et profité d'une éclaircie en fin d'après-midi aujourd'hui pour continuer.

Laissé dans cet état samedi,

nous avons poursuivi la construction de la colline du bassin, y intégrant les plaques destinées à accueillir le ruissellement de l'eau.

ça prend forme. Il y a encore quelques brouettes de terre à charier, néanmoins !

En prime sur la photo, un beau ciel d'orage relevé d'un joli arc en ciel.

Après avoir fait une petite page pour un prochain Passion Scrapbooking,

j'ai déplacé les 3 rosiers Fairy Rose Pink du Triangle où ils attendaient sagement à leur place définitive,

dans le coin du massif de la piscine.

Pour ce qui est de l'évolution des plantes, l'une des jacinthes d'un des bacs de la terrasse est plus proche que jamais de son "éclosion" :

Sylvain ayant creusé le dernier "trou à lilas" qui me résistait, le 4ème a pu rejoindre ses copains dans la pelouse près du Dôme.

Le dernier est placé derrière le banc sur le massif de la piscine.

L'olivier que j'avais eu en cadeau avec une commande Willemse et qui a hiverné dans la véranda fait des petites pousses toutes mignonnes

Après les petits crocus mauve, qui sont enfin un peu plus nombreux, ce sont les jaunes qui ont poussé tous ensemble.

Et... Entre les deux séries...

UN crocus violet ! :-D

Quant à la rhubarbe, elle est désormais bien trop large pour pouvoir être remise sous cloche. ;-p

Pendant que l'eau du ciel rafraîchissait les plantes assoifées, Sylvain a commencé à couper pour m'aider des bouteilles plastique pour mes semis...

Il n'y a pas beaucoup de fleurs à couper encore dans le jardin.

Mais j'ai quand même prélevé quelques jonquilles et une paire de branches de forsythia pour apporter un peu de printemps dans le salon.

Il y a du progrès dans la météo. Profitant de quelques éclaircies entre les averses, nous sommes allés un peu jardiner aujourd'hui. Enfin, jardiner c'est un bien grand mot pour moi qui me déplace encore douloureusement et avec une lenteur d'escargot. Du coup, j'ai fait un truc où il n'y a pas besoin de bouger beaucoup,

dégager un peu la ligne de plantation qui fait le tour de l'emplacement de la future piscine.

En étant pliée en deux et bien calée, ça va à peu près.

Par contre, pour planter les jeunes salades ramenées de Saint Memmie le jour où je suis allée faire un tour dans les serres avec Marguerite Rose et qui attendaient depuis que je me rétablisse, j'ai fait appel à un ami une maman. La mienne, évidemment ! ;-)

Comme on n'est pas prêts de monter l'abri de jardin, je leur ai prêté l'emplacement qui lui est dévolu.

Il me restera à m'occuper de leur arrosage et à attendre qu'ils poussent !

A propos de choses qui poussent... On voit enfin un peu de vert sur la "pelouse" du verger. Le souci, c'est qu'il s'agit essentiellement de mauvaises herbes, Franck qui était chargé de s'occuper du gazon n'étant pas venu comme prévu mettre le désherbant sélectif au début du printemps comme convenu. :-(

Devant la maison, quelques hémérocalles apportent un peu de chaleur.

Elles forment une belle touffe, car elles ont l'air d'être là depuis longtemps.

Le chèvrefeuille Hack's Red lui porte quelques baies qui dans le soleil paraissent presque translucides.

Quant à Malo, il fait parfois vraiment une drôle de tête !!! :-D

Ce n'est pas avec ce genre d'expressions qu'il gagnerait un concours de beauté, hihi.
Vous pouvez aussi remarquer sur cette photo la coquetterie de Monsieur, qui coiffe l'une de ses moustaches "à la rebiquette".
Elle est toujours bouclée vers le haut celle-là, c'est amusant. ;-)

Je vous disais hier que la bande d'iris commençait à prendre de jolies couleurs...

En voici la preuve :

J'ai laissé les fleurs de colza et de coquelicot, ça fait un peu plus de couleurs et apporte un peu de légèreté. ;-)
Aujourd'hui ont rejoint la bande les iris

Chinese New Year, à la barbe orange presque fluo,

High Stakes, aux pétales (en haut) et sépales (en bas) d'un même bleu "pétant",

Play to win, aux couleurs classiques mais énorme,

Romantic Evening, majestueux

et Ruffled Goddess, aux coquets frou-frous.

Ils attirent déjà du monde !

Sur l'autre bordure de la pelouse, le long de l'allée gravillonnée qui la sépare du potager,

ce sont les campanules qui fleurissent.

Sauf que bien que j'aie commandé pour toute la longueur la même espèce, je me retrouve avec 3 ou 4 sortes de campanules différentes, qui n'ont pas la même forme et ne fleurissent même pas en même temps !!!
J'attends l'an prochain pour être bien sûre de qui est quoi, et il faudra que je remédie à cela...
Pour le moment, avec Sylvain, on se concentre sur le désherbage,

pour lui du potager, qu'il retourne en même temps pour préparer mes plantations,

et pour moi de la "jungle" et de la bordure du Triangle, qui était tellement envahie que l'on ne pouvait plus passer entre la haie et les plantations !

Cela dit, physiquement je n'ai pas réussi à tenir pour tout finir, et c'est Monsieur qui a terminé les quelques mètres que je n'ai pas pu dégager.Pendant que je me reposait un peu, Malo compatissait à mon épuisement.

Au final, on y voit quand même plus clair !

Cela dit, les mauvaises herbes, ce n'est pas forcément moche partout.

Regardez par exemple notre "pelouse", métamorphosée en champ de coquelicots, c'est joli non ?

Et puis toutes ces fleurs sauvages, ça attire les butineurs !

J'ai eu la chance ce matin de croiser un Moro Sphinx qui visitait une silène blanche (lychnide).

Vous remarquerez que la fleur est bien nette, si le papillon est flou, c'est qu'il se déplace à une vitesse extrêmement élevée !
C'est d'ailleurs pour cela qu'on le nomme aussi "Sphynx colibri".

En parlant de bébêtes, j'ai aussi découvert sur le massif Côté Sud, au pied de l'hibiscus (ses graines sont un de leurs repas préférés !) un nid de soldats.

Ces insectes, que l'on appelle aussi gendarmes, (et qui sont en fait des Pyrrhocoris apterus) sont des punaises dont la coloration caractéristique de la carapace n'apparaîtra qu'un peu plus tard.
Celle-ci, aux allures de masque africain, représentent en fait une paire d'ailes rouges marquées d'un point noir, faisant croire aux prédateurs que l'animal peut voler, ce qui n'est pas le cas.
Comment ça, les cours magistraux de bio c'est pas votre truc ?
Bon, alors je vous propose une petite entracte.

Avec les clowns de service que j'avais sous la main, vous interprétant un splendide "pousse-toi de là que je m'y mette !". ;-)

Malo étant parvenu à ses fins, la demoiselle est allée se vautrer sur le fauteuil de son maître, son coin favori du moment.

Quant à moi, une fois "requinquée", je suis allée sortir à mi-ombre les semis qui me paraissaient suffisament forts pour prendre leur premier bol d'air.

Et faire quelques clichés.

De nos futurs artichauts,

mais aussi de la lavande papillon qui commence à fleurir alors que les tulipes elles terminent leur show,

des boutons de rosiers qui étaient déjà là à notre arrivée,

celui sur tige, qui donne peu et a un tronc vraiment moche mais qui malgré tout fait de jolies fleurs, alors je le garde,

et de celui devant, à l'entrée, qui accueille les visiteur près du pilier avec le numéro de la maison.

L'an dernier il avait été particulièrement florifère, et ce de façon continue du printemps aux gelées.
J'espère qu'il en sera de même cette année !

Et de cette jolie ancolie bleue et blanc qui fleurit sur fond de delphinium autour du Dôme (toujours pas monté d'ailleurs).

Pour terminer mon post du jour, je vous offre quelques rayons de soleil capturés par mon beau minet.

Quand je vous dis que c'est parfois un "illuminé"... Vous me croyez, maintenant ?!!

Au jardin, plusieurs plantes grimpantes sont en fleurs actuellement.

Il y a la clématite Nelly Moser,Ivan Olsson,qui nous fait d'étranges pétales sur certaines fleurs, 

et le rosier  Veilchenblau, qui a bien grandi bien que planté tout récemment.ça tombe bien, comme ça il  va rapidement masque le boîtier électrique devant lequel je l'ai installé.

Il n'est pas remontant, mais compense par une floraison abondante, qui si elle n'est pas réellement "bleue" est cependant d'un violet assez froid. Ses fleurs simples et légères changent un peu de toutes les roses opulentes sous lesquelles ploient les branches de mes rosiers encore frêles...

La clématite double pourpre,

que nous avions initialement pensé guider sur le mur avec un treillis de fils de nylon, en hauteur, et qui en a finalement décidé autrement, profitant du treillis d'osier placé là pour les vignes, sur lequel elle se balade tranquillement à l'horizontale.

Elle n'est pas encore fleurie, mais ça ne saurait tarder car elle porte de nombreux boutons.

J'ai une autre clématite sur le Triangle, non identifiée,

que j'appelle ma clématite "phoenix" car elle n'arrête pas de se dessécher et de repartir de la base.
Il fait sans doute trop chaud pour elle là où est est installée pour le moment, mais comme de toute façon c'est temporaire...

Le dernier grimpant du jour est le chèvrefeuille bicolore qui prépare sa floraison.

C'est joli aussi comme ça, non ?

Quoique... Il y en a un autre, qui a grimpé !

Si Malo, perché sur la fenêtre de ma scraproom semble intrigué sur la première photo,

c'est qu'il se demande ce que c'est que cette étrange bête qui crache du papier coloré sur mon bureau.

C'est une imprimante photo thermique portative,

qui certes ne permet d'imprimer qu'un format 10x15 mais sort des clichés bien saturés et surtout durables dans le temps, contrairement à ce qu'on peut sortir avec une imprimante jet d'encre.

Après l'éclosion simultanée de nombreuses corolles, les derniers iris à fleurir (pour cette année) arrivent au compte-gouttes.

Aujourd'hui, c'est Pumila qui nous montre ses fleurs d'un blanc immaculé parsemé de délicates veines violettes

Du côté de la haie qui nous sépare des voisins, deux nouveaux rosiers sont en fleurs :

Magie du Parfum (de son "vrai" nom Duftzauber 84),

et un des rosiers cadeaux de Willemse qui fait de petits pompons rouge orangé.

Sur le massif Côté Sud, un seul des 5 bulbes d'ail géant que j'avais dénichés à Noz a fleuri.

Il n'est pas énorme, et plutôt rosé.

L'an prochain j'investis dans de vrais bulbes de qualité d'alium géant ! :-p

Eh non, malheureusement pas celle d'une histoire drôle, mais la mienne. Et ce n'était pas drôle du tout !

Attirée par un rayon de soleil après mon petit déjeuner, je suis allée faire mon petit photo-reportage du jour au jardin, et je me suis fait très mal.

Je me suis empiergée dans la ficelle qui délimite notre "territoire". Le sol était mouillé, et en voulant éviter de tomber, j'ai glissé, et je me suis "ramassée" violemment sur le coccyx ! :-(

J'ai réussi à me traîner jusqu'à mon canapé malgré ma tête qui tournait et mes oreilles qui bourdonaient, mais suis restée coincée là toute mouillée, pleine de boue, jusqu'à ce que Sylvain rentre à midi et puisse m'apporter une robe sèche !

J'espère que ce n'est rien de grave, les fractures de vertèbres, j'ai déjà donné, et je n'ai pas vraiment envie de remettre ça...

En attendant d'être complétement remise de mes émotions et de pouvoir me remettre au travail, je vous poste les quelques photos que j'ai pu prendre ce matin. Encore un peu ç'aurait été les dernières, vu comment mon appareil a volé lors de ma chute. Mais ça va, il a l'air de n'avoir pas trop souffert, lui !

Avant d'être contrainte de rester cloîtrée à la maison, j'ai donc pu admirer les boutons prometteurs des rosiers

Soleil du Monde (planté dans la haie)

Blanc Numéro 1 (mon petit chouchou inattendu),

et Isabelle Autissier (sur le massif du robinet)

ainsi que les roses bien ouvertes de Black Baccara

et du rosier orange sans nom de Willemse.

On voit d'ailleurs bien sur la photo comment ce dernier passe d'un orange vif à l'ouverture à un coloris plus pêche après quelques lavages...

Le gingko biloba (arbre aux 40 écus) profite de la météo capricieuse pour se parer coquettement de quelques perles de pluie,

tandis que les delphiniums apparus près du lilas depuis que la zone a été dégagée n'en ont que faire et se dressent fièrement.

Aujourd'hui, pas moins de 9 iris sont venus grossir les rangs des fleuris.
Et bien que les premiers sortis commencent déjà à s'essoufler, ou plutôt à pourrir sur pieds, pas aidés par la pluie, ça commence à faire un joli ensemble visuel.
Je vous présente brièvement ci-dessous les "p'tits nouveaux", mais sachez que vous les retrouverez, parfois pris différemment/individuellement, dans l'album "Mes iris" accessible via la colonne de droite.
On va faire ça par ordre alphabétique, comme ça, pas de jaloux !

C'est donc Brazenberry qui ouvre le bal,

tandis que Blue Rising et Champagne Braise (é?) se partagent l'affiche, puisqu'ils ont décidé de poser ensemble...

A moins que, trop occupés à bavarder, ils ne se soient même pas aperçus que je les prenais en photo..? ;-)

Un iris mauve pâle supplémentaire est venu rejoindre ses petits copains provenant de Fagnières.

Ocelot, je vous l'ai déjà montré, mais détrempé, et il a fait une seconde fleur.

Sous le soleil c'est quand même mieux, non ?

Orinocco Flow, ça vous dit peut-être quelque chose aussi, mais celui-ci est issu d'un second pied.

Rockstar lui fait une première apparition remarquée,

contrairement à cet iris rose pâle dont je ne connais pas le nom, qui passe presque inaperçu.

Ce qui est dommage, car quand on le regarde d'un peu plus près, on ne peut qu'admirer la délicatesse de ses pétales et de son coloris.

Il apporte un peu de légéreté et de simplicité parmi les gros iris parfois un peu lourds...

Pour terminer, deux autres "gros froufroutants" se partagent la vedette :

Sharpshooter, bonus d'une commande chez Iris en Provence,

et World Premier.

Les sépales de ces deux-là, violet profond pour le premier et bleu nuit pour le second, semblent faits de velours.

En parlant de velours...

Le fait de s'être fait "mettre en boîte" par son maître, tout comme Pépita,

n'a pas empêché Malo de venir me donner un coup de main patte pour préparer mes petits sachets d'embellissements ce soir ! ;-)

Mais je divague !
Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos boutons !

Les boutons de la rose René Goscinny par exemple,

ou encore ceux de la valériane, qui sont sur le point de s'épanouir complétement.

A terme, la fleur est rose très pâle, presque blanche, mais pour l'instant ça met un peu de couleur sur le Triangle où elle attend sagement son transfert.

S'épanouir, c'est ce qu'a enfin fait la scabieuse du Caucase Blue Perfecta, après avoir déployé tranquillement ses pétales un à un.

J'espère que la clématite double bleue va en faire autant, car pour l'instant elle me paraît plutôt "simplette"...

Contrairement au kalanchoe qui a l'air de bien se plaire dans la véranda et nous gratifie d'une magnifique floraison depuis plusieurs semaines maintenant.Véranda qu'il partage avec le citronnier qui faisait bien triste mine il y a quelques temps.
Après vous avoir demandé conseil et écarté celui de Maman qui me disait de le mettre à la poubelle, j'ai suivi celui de Marguerite Rose qui m'avait suggéré de le dépouiller complètement.

Je lui ai aussi un peu raccourci les "bra(nche)s" et voici le résultat, quelques mois plus tard :

Il est reparti !
Bon, à mon avis on va devoir attendre encore un moment pour les citrons, mais il est revenu parmi nous, alors qu'on ne donnait pas cher de son écorce, c'est déjà ça.

Une autre que je soupçonnais d'avoir rendu l'âme, c'est la pivoine que j'avais plantée sur le massif du robinet.

Mais en fait, j'étais juste impatiente, car en creusant délicatement pour voir l'état du bulbe j'ai trouvé des germes.
Je l'ai donc recouverte et ai patienté. C'est ce qu'il y avait de mieux à faire dans le cas présent,

car la voilà enfin sortie de terre !

Sont également sortis prendre l'air un autre lewisia cotyledon fuchsia

et un marbré de jaune et de rouge, dans le bac de la terrasse.

Le gazania jaune quant à lui se "pointe" assez rarement, probablement parce qu'il n'y a pas assez de soleil à son goût en ce moment.

Mais quand il s'ouvre, quel éclat !

L'epimedium, ou fleur des elfes, placée côté Nord, ne fleurira sûrement pas cette année, mais le pied s'est déjà bien étoffé et en attendant, elle ce sont ses feuilles qui ne manquent pas d'éclat.

Avant de finir ce post avec les rosiers du jour, je fais un petit détour par le massif de la gloriette pour vous montrer la digitale abricot qui continue à fleurir timidement.

La seconde rose verte arrivée ici par hasard a beau ne pas être très jolie, timide, elle, elle ne l'est pas, et expose au grand jour ses étranges inflorescences, qui rosissent même un peu par endroits.

La rose Gipsy, elle, s'épanouit voluptueusement, révélant une fleur bien pleine aux pétales rouge sombre à revers doré.

Les photos ne lui rendent pas hommage, mais impossible de faire mieux.
On dirait bien que mon appareil est "ébloui" par sa beauté, il n'arrive pas à rendre la profondeur de son coloris.

Il en va de même pour les différentes nuances de fuchsia, hélas...

Comme celle de cette rose "cadeau Willemse" sans nom que j'ai baptisé "Fuchsia n°2" et qui est désormais bien ouverte :

Après quelques jours d'exposition au soleil, son rose reste bien foncé, contrairement à celui de "Fuchsia n°1" qui lui éclaircit...

Le temps d'écrire tout ça, il fait presque nuit.

Je vous souhaite donc une belle soirée, avec un ciel aussi joli que celui formé par les fleurs des pétunias Night Sky.

De vrais petits bijoux mêlant étoiles et nébuleuses, ceux-là !

J'y croyais moyennement en voyant les photos des catalogues (on les a vu partout cette année, tout comme l'orchidée "colombe", qu'elle je n'ai pas adoptée) mais j'ai tenté quand même...
Et j'ai bien fait car ils sont encore bien plus jolis en vrai ! :-)

Malgré la chaleur bien présente aujourd'hui, nous n'avons pas chômé au jardin.

Entre le désherbage de la haie de rosiers pour planter entre eux les géraniums sensés former un tapis anti mauvaises herbes, la mise en terre de plantes en attente (dont un petit rosier Puerta Del Sol en pot qui s'est finalement vu divisé en 3, tout comme le lantana jaune-orangé) et le déplacement d'autres (eh oui, déjà !), j'ai été bien occupée.

Mais j'ai quand même pris le temps de faire quelques photos pour vous. ;-)

De l'ensemble de la "jungle", d'abord :

Sylvain n'ayant pas encore trouvé le temps de passer la tondeuse, je crois bien que je vais carrément devoir ressortir la débroussailleuse. Heureusement que le voisin qui nous l'a prêté ne l'a pas encore récupérée, finalement ! On ne voit presque plus le tas de cailloux... Et plus du tout le tracé de mon "massif de la piscine" !!!

Du massif de la gloriette ensuite, qui pousse bien, et commence à avoir "de la gueule". ;-)

Non ?

En tous cas, il laisse présager de belles choses pour les années à venir. Il n'y a que le petit pont qui détonne, n'ayant toujours pas été terminé... Les barres latérales tombent sans arrêt, il va nous falloir trouver un moyen de les fixer, car là ça fait carrément moche.

Sur la photo d'ensemble, on ne la voit pas, mais la cataleptique blanche de la colline commence à s'ouvrir.

De l'autre côté de la gloriette, et lui on l'aperçoit bien avec son rose bien vif, c'est le rosier Manou Meilland qui assure le spectacle.

Tranchant sur le jaune lumineux de deux lys "surprise" achetés en promo chez Carrefour, son opulente floraison est une merveille.

Pour sa première année au jardin, il fait fort et s'avère extrêmement florifère !

Dire qu'au début du printemps il n'avait sorti qu'un pauvre petit bouton, que je n'ai pas vu s'ouvrir car il a aussitôt été pourri par la pluie. J'en étais déçue et me suis dit que je n'en verrais sûrement pas la couleur cette année. Et depuis, quel changement radical ! Je crois que c'est avec Léo Ferré le plus vigoureux et généreux finalement. Les roses ne cessent de se renouveller, et elles sont fort jolies : de belle taille, lumineuses, costaudes, bien formées, et parfumées. Que demander de plus ?

Vous aurez donc compris que ce qui fut de prime abord il y a quelques mois une déception s'est depuis transformé en véritable coup de coeur ! (tant mieux, il vaut mieux ça que l'inverse !) ;-)

Tant qu'on est dans les roses, j'en profite pour vous parler tout de suite de

Jasmina, qui sur le massif de la piscine remplit tranquillement sa colonne.

Leur couleur a aussi plus de relief que ce que l'on pourrait imaginer à la vue des photos des catalogues, et dans la lumière du petit matin qui les traverse, les pétales plus clairs au bord et plus foncés au centre sont très romantiques.

C'est aussi une bonne surprise, car acheté en lot de 3 grimpants sur le site de Willemse je n'en attendais pas des miracles, mais il s'avère que j'aime beaucoup ses roses raffinées, de taille moyenne et délicates sans être fragiles.

Malta quant à lui, dans le bac de la terrasse, est reparti pour un tour...

Mais pas de la même couleur que quand je l'ai acheté ! :-o

C'est un peu dommage, comme ça il ferait presque "commun"...

La Rose des Cisterciens quant à elle n'a rien de commun !

Elle est à la fois dentelée sur le pourtour des pétales et marbrée. Fort jolie, en somme.

Je vous laisse en juger par vous-même :

Si à l'ouverture le rose presque rouge des stries tranche bien sur le fond jaune des pétales, avec le temps il s'adoucit pour devenir plus rose bonbon. Mais cela ne gâche en rien la beauté de la fleur !

Dans la haie, un nouveau rosier non identifié, provenant probablement d'un des lots de 5 reçus en cadeau avec les commandes Willemse, se révèle d'une couleur étonnante, une fois de plus. Pas un colori "prévu" en tous cas !

Il a des macules assez étranges, vous ne trouvez pas ?

Ce ne sont pas des stries, pas une coloration complète du bord des pétales, mais plutôt des taches de couleur par endroits.

Un peu plus loin, entre le potager et le massif du robinet, à l'ombre de l'arbre que personne ne sait identifier, mais qui pousse vite,

une hosta panachée dont je ne connais hélas pas le nom semble résister aux limaces qui attaquent les autres.

Sur le massif Côté Sud, agastache (bleue), fuchsia (bicolore), verveine de Buenos Aires (mauve) et gypsopile (blanc) mettent de la couleur,

tandis qu'en face, encore en jauge sur le Triangle, les buddléias ont bien poussé. Ils embaument l'air. Leur parfum lourd et chaud se perçoit de loin, surtout avec le temps qu'il fait !

Dark Knight notamment participe fortement au bouquet olfactif, et sa senteur me paraît encore plus ronde et sucrée que celle des arbres à papillons classiques.

Ses panicules sont d'un beau violet foncé, et ont une forme un peu inhabituelle :

Suspendues aux bacs à vaches qui bordent la terrasse, les jardinières accueillent désormais des bégonias bien fleuris :

Les aubriètes étant défleuries depuis longtemps, je les ai laissées vides un moment mais j'ai fini par en avoir assez et prendre chez le pépiniériste de Saint Memmie quelques poquets de cette annuelle ultra-classique pour leur rendre un peu de couleur.

On termine ce panorama floral avec un petit portrait de la reine des prés rose (filipendula venusta rubra) placée sur le tour de la piscine qui commence à fleurir :

Pendant que les humains s'activent dehors en plein soleil, il y en a qui sont plus pragmatiques et trouvent simplement qu'avec une chaleur pareille, le mieux à faire est encore... Une sieste !

Que ce soit en robe blanche (pour une minette qui traîne souvent dans le coin) à l'ombre devant la maison, sur les pierres fraîches,

ou en pyjama rayé pour mon petit Malo, moelleusement avachi sur le canapé.

Et même de très loin puisque je les ai commandées en Serbie !!! Un peu bizarre certes, mais surtout très économique, même port inclus. C'était un coup de poker et jusqu'à la réception ce matin  j'ai craint de m'être faite avoir, mais non, les rosiers sont arrivés, superbes et en bon état, je dirais même plus beaux que ceux qui proviennent de France ou d'Allemagne de mes précédentes commandes.

Ouf ! :-) Il n'y a plus qu'à planter tout ça (leurs trous les attendent déjà) et à attendre le printemps pour découvrir -entre-autres- mes David Austin à 2 ou 3€. ;-p

Sinon, à part cette bonne nouvelle (pour moi surtout), je n'ai pas grand-chose à vous raconter...

A part peut-être les nouvelles aventures de Malo.

Qui, de sortie occasionnelle, s'est lancé dans le terrain vague à la poursuite d'une perdrix (optimiste, le zozo !)

et une fois rentré a décidé de poursuivre les bêtises à la maison, en pataugeant allégrement dans sa fontaine à eau.

Aspergeant tant et si bien les alentours que nous avons été contraints de la débrancher.
C'était pourtant pour le bien de nos minous, pour les encourager à boire plus, de la bonne eau fraîche et vive !

Pour les fleurs aussi, c'est la fin. Pour cette année, du moins.

Les dernières coquettes à s'exhiber ont fait les frais d'une bonne gelée,

tout comme les quelques feuilles qui persistent encore à cette époque.

En même temps, c'est très joli tout ça, le jardin brille de mille feux dans le timide soleil d'hiver ! :-)

Oui, oui, avec un "s" ! ;-p

Car des roses, il y en a plein mon jardin.

Des fuchsia, comme celles du petit rosier qui était déjà là à notre arrivée, près du sapin bleu,

ou Moonstone, qui normalement devrait l'être beaucoup moins,

des bicolores, comme Camille Pissaro

ou ce rosier mystère, tous deux dans la haie.

Lui, c'est sûr que vu où il est, je l'ai planté, mais pourtant je ne sais pas de qui il s'agit probablement encore d'un cadeau Willemse déviant, puisque normalement aucun ne devait avoir cette couleur. Enfin, je ne vais pas me plaindre hein, il est très bien, ce rosier ! ;-)

Dans la collection des impressionistes, j'ai aussi Claude Monet :

Cubana, lui, n'est pas sensé être multicolore, mais la pluie lui a donné des "tâches de rousseur".

Il est tout piqueté, mais pas vilain pour autant. :-)

Quant au rosier Rosenstadt freising, il n'y a qu'en boutons qu'il est bicolore, de façon très originale.

Ensuite, les roses s'uniformisent.

Dans le style multicolore moins marqué, Isabelle Autissier, placé sur le massif du robinet, rosit par coquetterie sur le bord de ses pétales jaunes :

Un autre au teint de pêche, c'est Chimène, que vous voyez ici en arrière-plan du delphinium pacific Guinerve. (Le blanc étant Galahad)

Charles de Gaulle, lui, s'habille en mauve, dans le massif de la gloriette.

Quant aux rosiers couvre-sol The Fairy placés à l'angle du massif de la piscine, après s'être fait attendre, ils nous offrent enfin de jolies petites fleurs d'un rose doux.

Celles de ce rosier cadeau de Willemse qui a perdu ses feuilles mais fleurit quand même restent petites et en pompons corail.

Original, mais il n'a pas l'air très en forme hélas.

Les achillées, elles, en revanche, sont toutes pimpantes ! :-)

Tandis qu'Apricot Delight se pavane au premier plan devant le coréopsis qui lui aussi s'épanouit de façon lumineuse,

les inflorescences de Summer Pastels varient du rose au blanc en passant successivement par le pêche et le jaune.

Sur le Triangle, ces touffes colorées côtoient celles des jeunes spirées, qui elles-même enlacent gentiment les lis en pleine majesté.

Un peu plus loin, c'est la coquelourde des jardins qui attire le regard avec son rose fuchsia vraiment "brillant"

(par temps sombre, cette plante a vraiment un effet "néon" impressionnant !),

tandis que les arbustes de la haie (?) misent eux plutôt sur le parfum de leur multitude de fleurs blanches pour attirer les pollinisateurs.

Dans le coin du potager, la clématite double purple a décidé de s'affranchir de l'itinéraire que j'avais prévu pour elle et cavale le long du treillis normalement destiné au soutien de la vigne.

Je la laisse faire, c'est décoratif. ;-)

Ceux qu'on a laissé faire aussi, ce sont les coquelicots qui colonisent la pelouse.

Eux non plus d'ailleurs ne sont pas désagréable à regarder...

Au premier plan, ce sont les delphiniums donnés par la dame de Fagnières. Je les pensais moins hauts (on m'avait dit entre 60 et 80cm, or là ils font plus d'un mètre !), et tous bleus.

La première surprise n'est pas très pratique, leurs tiges se couchant facilement, la seconde elle étant fort appréciable. :-)

A l'entrée de la zone de la piscine, j'ai placé les lysimaques de Marguerite Rose. Qui m'avait fait un peu peur en m'indiquant qu'ils étaient "jaune pétant".

Mais ça va, leur couleur finalement est très raisonnable ! :-D

En plus, ça met un peu de soleil dans la grisaille ambiante...

Tout comme les hautes fleurs des molènes qui sont apparues de-ci de-là dans la pelouse (et que chenilles et pucerons -?- ont l'air d'apprécier !).

Moi qui en avait commandé un pied, finalement heureusement qu'ils se sont trompés sur la couleur et qu'il n'est pas jaune, parce qu'il y en a plein qui poussent à l'état sauvage ! ;-p

A l'état sauvage aussi, ce sont ces jolis pavots apparus par hasard dans la pelouse.

Je me demande s'ils sont vivaces et si je pourrais les récupérer pour les mettre ailleurs (là où JE l'aurais décidé) l'an prochain...

L'alstroemeria aurantiaca sirius, lui, je sais déjà que si je veux le revoir il me faudra le déterrer et l'hiverner à l'abri.

Pas très pratique ça, mais ce beau lis des incas vaut bien un petit effort, non ?

Vu le temps que j'ai passé au jardin la semaine dernière, je dois maintenant penser sérieusement à rattraper le retard pris dans mon travail.

Il y en a qui ne s'en plaignent pas !

Je passe donc juste de temps en temps déclocher/reclocher les rhubarbes qui sont encore dans la jardinière mais qui poussent tellement bien que bientôt je vais être obligée de les déménager.

C'est bête, j'en ai cassé un pied sur les trois l'an dernier, en désherbant autour, je ne savais pas que c'était si fragile...

Je profite de ce petit post pour vous montrer les cactées et succulentes qui se développent doucement dans la véranda, en attendant que j'aie le temps d'installer dans une vieille valise le jardin miniature que j'ai en tête...

Allez, un petit post avant de me remettre au boulot, histoire de relancer l'élan rédactionnel pour finir mon article à rendre pour ce soir pour Passion Scrapbooking.
Avec l'espoir de peut-être m'offrir une journée "off" demain pour enfin planter mes bulbes de tulipes et compagnie.

Il est plus que temps, de petites pousses (tulipes ? narcisses ?) pointent déjà le nez hors du sol ! :-o

Entre ça, les chants d'oiseaux plein de trémolos et les bourgeons des arbustes qui se voient de plus en plus, le printemps est définitivement annoncé pour bientôt.

Dans le potager où Sylvain l'a parquée quand on a dû la décaler pour qu'elle ne se retrouve pas chez le voisin au lieu de sur notre Triangle,

la rhubarbe développe déjà de nouvelles feuilles.

Même les chats, qui n'en ont que très moyennement le droit, réclament plus souvent pour sortir.

Et je ne vous raconte pas les courses-poursuites endiablées qui s'ensuivent !

Ça va tellement vite que pas moyen de prendre une photo correcte !

Après ça, un petit tour au bar s'impose, et tant pis si ça signifie lécher la glace...

Il est beau, hein, mon p'tit lynx ?

Comment ça, vous n'êtes pas convaincu(e) ?

Mais qui diable peut résister à ces beaux yeux ?

Pas moi, en tous cas, et je suis bien contente quand je travaille d'avoir mes minous avec moi.

Même si parfois ce n'est pas au top niveau confort... (Ce que le fait d'avoir un écran de secours installé sur un meuble posé debout à côté du canapé n'arrange pas !)

Ce qui est dommage, c'est que quand je suis occupée dans la scraproom ils y font un petit tour mais en général ne restent pas.

Elle commence (!) à être bien rangée pourtant, regardez :

Ce côté-là, du moins... ;-p

Le meuble que j'ai bricolé pour mes tampons encreurs est presque terminé, mais il manque encore quelques étagères... Je vous montrerai ça bientôt !

En attendant, je m'y remets pour ne pas travailler encore jusqu'à minuit passé.

Bonne fin de journée (venteuse) à tous !

...C'est bien !

ça permet de se rendre compte du changement.

Car l'évolution étant assez lente et donc peu remarquée au fil du quotidien, on ne s'aperçoit pas forcément à quel point les choses ont changé, vu qu'elles l'ont fait petit à petit.

Je vous avais promis il y a peu de reprendre des photos pour constater la différence entre l'avant et après démoussage.

Les voici :

L'entrée de la maison, de face :

La coursive :

Le petit bout de sentier qui mène à la mini-mare :

Ouais, c'est pas extra beau toutes ces briques, on changera peut-être ça un de ces jours, mais en attendant, tant qu'on laisse comme ça, autant que ça soit propre, hein !
Comme vous pouvez le constater, le résultat est plus flagrant sur certains matériaux que sur d'autres...

Vous les avez vues dans le post précédent en attente dans la brouette, ça y est, elles sont replantées ! Galanes, asters et gypsophile qui avaient commencé leur vie somme-veslière sur le massif Côté Sud la poursuivront désormais près de la gloriette. En compagnie d'un erodium et d'une campanule des Carpates mals en point récupérés ailleurs, s'ils décident de repartir...

Voilà à quoi ressemble désormais le massif Côté Sud allégé de ces plantes dont les couleurs juraient avec le reste :

On y retrouve les campanules Elisabeth données par Marguerite-Rose,

encore plus jolies quand on les regarde de -très- près.

Sylvain aussi a travaillé au jardin aujourd'hui encore,

poursuivant le dégagement des allées devant la maison

et apportant de la terre pour mes futurs massifs.

Ce faisant, Monsieur a d'ailleurs trouvé d'étranges petits oeufs, souples.

De volatile ou de reptile...?

Heureusement qu'il est là !

ça me permet de me concentrer sur mes plantations (de lavatères sur les massifs de la gloriette et de la piscine, notamment) et mes tentatives de domptage de sauvageonnes, des mufliers poussés dans les cailloux rapatriés sur le massif de la tortue, par exemple.

Tout ce remue-ménage semble avoir fatigué p'tit doudou, qui a pris pour faire sa sieste une adorable posture...

La mienne l'est moins, mais je trouve amusante cette photo où Sylvain me prend de haut !

Quant à ma jambe, ça ne s'arrange pas.

Les bleus virent au jaune-violet et elle est toujours toute gonflée et sensible.

Ce qui ne me facilite pas la tâche pour jardiner ! Je me demande quelle sale bête a bien pu me piquer.

Même l'herbe sanglante malgré son nom est plus jolie.

De l'autre côté de la gloriette, les couleurs vives semblent d'autant plus lumineuses que le ciel est gris.

On ne le voit pas bien sur la photo, mais les cinéraires maritimes ont enfin quelques fleurs bien ouvertes (alors que normalement elles auraient dû commencer au mois de mai) !

En fleurs également au jardin, il y a les coreopsis limerock passion, l'allium Molly (je vais éviter le pluriel vu que je ne saisis toujours pas pourquoi en cuisine on dit des aulx mais qu'en jardinage on tolère des ails...) et le dipladenia.

Et sur le massif de l'escalier, ce sont les tons jaunes lumineux des gaillardes et des coréopsis qui dominent.

Au potager, les artichauts commencent à être sérieusement tentants...

Et la menthe, sérieusement tentée... de s'enfuir !!!

Les jardinières étaient posées sur la pelouse, et les racines sentant la terre toute proche ont traversé les fibres de coco ! :-o Du coup, pour les relever j'ai dû les arracher. :-/

Avant de vous laisser pour aujourd'hui, je tiens à vous présenter un petit coquet, un buddléia qui se pare d'une guirlande de lierre pour pavaner sur le Triangle.

Il a dû entendre dire que les fleurs avaient droit à leur portrait sur ce blog et tente sans doute de rivaliser avec les rosiers !

D'ailleurs, aujourd'hui, ce sont

Lady Of Shalott (ma "Reine des échalotes" ! ;-p)

et Magie du Parfum (qui va entrer dès maintenant dans la galerie)

qui auront l'honneur de clore ce post.

Regardez ce que je suis allée chercher à Poix-Terron aujourd'hui :

N'est-il pas trop chou ce petit minou ?

Je l'ai prénommé Malo... Et j'ai passé toute ma soirée assise avec lui par terre dans la salle de bain, pour l'apprivoiser. Il est adorable !

Son papa est un norvégien et sa maman une siamoise. On verra au fil du temps de qui il a hérité ses traits de caractère, mais pour le look à mon avis ça vient plutôt du paternel, hihi !

Minette a une nouvelle lubie : en ce moment, son truc, c'est de se faire un nid dans la lampe boule recouverte de plumes qui est pour le moment posée sur nos affaires dans la chambre...

C'est trop mignon, mais il va falloir qu'on y remédie, car ça ne l'arrange pas, la pauvre lampe. Ce serait malin si quand on la remettait en place elle était à moitié grise et toute dépouillée ! :-p

En rentrant du jardin, dans mon panier de carottes :

Il a l'air fin comme ça, non ? ;-D

A part ça, les travaux continuent d'avancer. Bien que beaucoup plus doucement depuis que nous avons emmenagé...

Sylvain a terminé le papier peint du salon. Et surtout, c'est ce qui attendait depuis un moment déjà, fini par accrocher les choses au mur et fixer la tablette sur le restant de cloison séparant la cuisine du salon. Maintenant c'est presque fini (il reste encore une couche de peinture à passer par endroits et à monter les chaises, celles-là ne sont pas les définitives mais celles qui étaient dans la cuisine quand on a eu la maison).

ça commence à ressembler à ce que j'ai en tête :

Je compte bien à terme repeindre les meubles achetés d'occas' pour qu'ils s'accordent mieux avec l'ambiance "maison de campagne à l'ancienne/rustique" que je souhaite donner à cette pièce.

C'est la fête des amoureux aujourd'hui, alors bien que j'aie poursuivi mon ouvrage au jardin, je suis rentrée un peu plus tôt...

ça valait le coup, regardez !

Petit dîner en tête-à-tête devant une cheminée désormais pourvue de sa grille, on va enfin pouvoir faire du feu ! (nous nous sommes réciproquement offert une "moitié de grille" pour la Saint Valentin hihi)

Accessoirement, j'ai profité du fait que je sortais les bougies pour finir le rangement de celles-ci dans le placard, maintenant ça sera plus pratique !

Mais c'était le réconfort après l'effort, car dehors je n'ai quand même pas chômé ! Le long de la bordure du chemin qui longe le potager, j'ai installé les campanules des murailles, sur lesquelles je compte pour la masquer d'ici quelques années, et sur le devant, côté rue, les bruyères d'hiver et d'été.

Aujourd'hui j'ai continué à remplir le tour du Dôme (qui n'est même pas encore monté !), en intercalant entre les plants d'ancolies dernièrement plantés et les delphiniums de Fagnières des valérianes rouges.

J'ai terminé la plantation des vignes et des rosiers Harlequin entre eux le long du hangar, rajouté quelques bruyères sur la bordure à l'extérieur du grillage devant la maison et placé des pieds d'anémones du Japon entre les iris de la bordure cailloux/pelouse.

L'idée est que celles-ci prennent en automne le relais des glaïeuls qui auront eux-mêmes succédé aux iris en été... On verra bien si ça marche et s'ils ne se gênent pas les uns les autres.

J'ai aussi "rangé" un peu le rosier grimpant (???) qui était dans le massif devant. Je ne sais pas du tout ce que c'est, il est rose, sent bon, mais ses nombreuses  pétales tombent très très vite. Je le prendrai en photo à la prochaine floraison, vous pourrez peut-être m'aider à l'identifier... Il s'étalait tellement sur le sentier que je me suis fait en passant toujours au même endroit, et que je compte bien transformer en petit chemin pour "visiter" le massif une fois celui-ci aménagé, qu'il lui fallait impérativement un support.

Celui-ci est arrivé il y a un bout de temps et attendait à côté de lui depuis. Ils ont eu suffisement le temps de s'habituer l'un à l'autre, il était temps de les marier. Sauf que... Au moment d'insérer le rosier dans la colonne, je me suis aperçue qu'il y avait en fait plusieurs pieds (ou un qui s'était bien divisé en tous cas). Du coup, j'ai positionné le support entre eux et essayé de les rabattre tant bien que mal pour faire rentrer le plus de branches possible à l'intérieur. Et coupé ce qui n'allait vraiment pas.

Au moins, celui-là ne mettra pas trop de temps à atteindre le haut de sa colonne... Il le dépasse déjà ! ;-p

Il en reste un pied, qui était vraiment trop loin, à l'extérieur, malgré tout. Je le déplacerai(s?) peut-être, mais je ne sais pas encore où...

Alors que j'étais en train de planter mes fraisiers Mara des bois et Maxim', un livreur est venu m'apporter une palette en provenance de Promesses de Fleurs.

Une palette ?!! Eh oui, car à ma propre surprise, le saule que j'ai commandé chez eux est arrivé déjà bien plus grand que moi ! :-o

Tant mieux, ça fera au moins un arbre qui n'a pas l'air d'un lilliputien, et puis on a quand même encore quelques années à attendre avant de le voir se mettre à pleurer majestueusement...

Bon, euh, par contre, elle va avoir l'air maligne, perchée là-haut, ma petite étiquette transparente !

Encore plein de nouveaux habitants dans le jardin : hémérocalles autour du Dôme, campanules des Carpates sur le massif côté Sud, cyclamens des jardins le long de la maison côté Nord...

J'y ai aussi ajouté des vinca minor et major (pervenches) et deux nouveaux pieds de roses de Noël.

Je ne sais pas ce qui se passe avec celle qui est déjà en place, mais de blanche immaculée à la plantation, elle s'est mise à rosir. De plaisir j'espère !

Avant de clôturer ce post, je partage avec vous une petite photo brumeuse prise ce matin :

J'aime bien depuis quelques temps aller faire un petit tour au jardin pour voir son évolution, après mon petit déjeuner et avant de me mettre au travail...

Ce matin, nous avons eu quelques petites visiteuses qui se sont battues pour la boule de graisse installée à leur intention.

Une fois au jardin, j'ai remis quelques plants de petits fruitiers (Baie de Mai et Goji) en haut du talus en haut du hangar.

Dont un tout petit qui a encore droit à une protection sous cloche...

Et j'ai enfin trouvé ce que j'allais mettre dans les jardinières que j'avais initialement prévu de suspendre au hangar avec des fleurs dedans : ma collection de menthes (ananas, fraise, gingembre, pomme, marocaine, citron, banane, bergamote, Eau de Cologne, etc.) !

Du coup j'ai déplacé celles que je pouvais (il me manque quelques jardinières pour toutes les accueillir encore).

Il ne reste plus qu'à les suspendre maintenant... Mais ça, c'est du travail pour Sylvain ! ;-)

De nouveaux rosiers sont venus finaliser l'allée le long du grillage.

Et puis comme ce matin j'ai reçu mon coupe-branches (enfin je ne sais pas exactement comment ça s'appelle), les branches qui traînaient par là y sont passées ! :-D

Le seringat notamment s'est fait scalper le haut de la tête :

ainsi que le genèvrier dans le bac sur la terrasse.

Lui, il aura peut-être encore droit à un petit coup de cisailles...

A tel point que si on ne se dépêche pas de trouver quelqu'un avec une remorque, on ne verra même plus la chatterie de la terrasse !!! :-o

Minette, elle, la contemple avec envie, la terrasse.

J'aimerais bien les laisser sortir, mes minets, mais il faut d'abord que nous établissions le périmètre pour qu'ils puissent le faire sans danger...

Pour continuer le tour du jardin, je vous montre les phloxs (enfin, je crois que c'était ça, je n'ai pas noté à l'époque) plantés dans la montée du garage. L'idée, c'était qu'ils forment une touffe retombante, pour cacher le muret. Mais depuis que je les ai plantés il y a un an environ, rien n'a bougé. :-/

Ils n'évoluent pas du tout.

Je ne sais pas si c'est normal ou s'il y a quelque chose qui ne leur plaît pas... J'essaierais bien de leur donner un petit coup de boost avec de l'engrais.

Ah tiens, un petit tour dans mon dossier me fait penser que... Je ne vous ai pas montré le meuble que Sylvain a enfin monté le week-end dernier ! :-) (il attendait depuis un bout de temps dans son carton)

On ne va sans doute pas le garder dans le salon, mais pour l'instant il nous sert de meuble télé... Enfin, ordi ! ;-p

Ou presque...

Car pendant que Sylvain me dégageait au croc le tour de la piscine (je compte y mettre des fleurs hautes pour la masquer autant que possible, c'est moche une piscine posée bleu pétant), je m'occupais de l'arrosage des rosiers récemment plantés : Louis de Funès hier, et Königin der Rosen aujourd'hui, tous deux en bout de la haie de rosiers qui longe le grillage. (Ils se retrouvent sur le devant, vers la route, mais de notre côté du grillage par rapport aux bruyères)

J'ai aussi nettoyé les vieux branchages fanés du massif devant, tracé un futur sentier au milieu et...

Donné au passage un coup de rateau dans UN HERISSON !

Mais il dormait tellement bien que ça ne l'a pas réveillé !!! :-D

Du coup je lui ai refait un petit nid de brindilles. J'espère qu'une fois réveillé il restera dans notre jardin et qu'on le verra de temps en temps !

Voici le tas de brindilles sous lequel la bête (énorme, d'après le bout que j'ai pu apercevoir, soit dit en passant !) s'est installée pour hiberner :

Que faut-il faire pour attirer (enfin, en l'occurence plutôt tenter de garder) un hérisson ?

J'ai profité de mon tour de jardin appareil photo en main pour prendre des images de l'état de pousse des jeunes plantes.

Les jacinthes dans le bac sur la terrasse pointent le bout du nez (mais pas plus !) :

Celle en bas à droite de la photo est un replantage de celle qui a fleuri dans la maison vers Noël, donc pas de fleur pour elle cette année...

Les crocus sont déjà bien développés mais pas en fleurs. Peut-être est-ce plutôt des variétés à floraison automnale ?

Pour le safran, je le sais, c'est le cas :

Et les Choux de Bruxelles commencent enfin à prendre de la hauteur, mais toujours pas à former leurs petites pommes :

Je me demande s'ils vont produire quelque chose un jour. ça se garde d'une année sur l'autre en terre, les choux de Bruxelles ?